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Tordeuse : 20 M $ de plus pour contrer l’épidémie

34 000 hectares de forêts arrosés en 2023 au Bas-Saint-Laurent
La SOPFIM utilise un insecticide biologique, sans risque pour la santé humaine, la faune et la flore, lors des arrosages. (Photo courtoisie SOPFIM

Québec injectera 20 M$ supplémentaires, sur deux ans, pour protéger les plantations d’arbres touchés par l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.

Une portion de cette somme est d’ailleurs comprise dans l’enveloppe totale de près de 45 M$ qui est allouée cette année pour effectuer les pulvérisations aériennes d’insecticide biologique dans certaines forêts du Québec atteintes par cette épidémie.

En 2023, la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) effectuera des arrosages dans 34 000 hectares de terrains au Bas-Saint-Laurent, 149 000 hectares en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et 26 000 hectares sur la Côte-Nord.

Ces arrosages aériens, en forêt publique et privée, ont pour objectif de maintenir en vie les arbres touchés en préservant au moins la moitié du feuillage annuel des essences vulnérables, soit le sapin baumier et l’épinette blanche, dans des secteurs ciblés.

Toujours active

À l’échelle du Québec, l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette est toujours active. Depuis deux ans, les survols aériens effectués démontrent toutefois une diminution de l’étendue des dommages annuels dans certaines régions, dont le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord. Il est cependant encore trop tôt pour conclure à la fin de l’épidémie dans ces régions.

Une tordeuse des bourgeons de l’épinette. (Photo archives MFFP)

La SOPFIM utilise un insecticide biologique, sans risque pour la santé humaine, la faune et la flore, lors des arrosages. Les équipes sur le terrain déploient aussi d’autres mesures, telles que la récolte préventive des forêts vulnérables, l’utilisation de traitements sylvicoles adaptés et la récupération de forêts ayant une proportion variable d’arbres morts.

La tordeuse des bourgeons de l’épinette se trouve en permanence dans les forêts du Québec, même en l’absence d’épidémie. La densité des populations de l’insecte augmente graduellement pour atteindre le stade de l’épidémie tous les 30 à 35 ans.

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