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L’auteure Marie-Hélène Voyer remporte deux prix

Lauréate dans deux catégories aux Pris des libraires du Québec
Marie-Hélène Voyer (Photo Facebook – crédit : Productions Rhizome)

Marie-Hélène Voyer s’est démarquée, deux fois plutôt qu’une, aux Prix des libraires du Québec de l’Association des libraires du Québec (ALQ) lors du Gala qui s’est tenu jeudi dernier.

L’autrice bicoise est lauréate dans deux catégories : essai et poésie, pour ses œuvres « L’habitude des ruines » et « Mouron des champs », faisant d’elle la première double lauréate du Prix. De cette façon, sur les six livres gagnants du Prix 2023, deux d’entre eux sont des œuvres de madame Voyer.

Ce n’est pas la première fois que Marie-Hélène Voyer obtient une reconnaissance pour son travail. Rappelons que lors du Salon du livre de l’automne 2022, elle a remporté le prix littéraire Jovette-Bernier », justement pour son essai « L’habitude des ruines. »

« C’est un essai qui présente une traversée du territoire québécois en examinant notre rapport à la laideur et à la démolition. L’habitude des ruines est un pavé lancé contre notre nonchalance et nos démissions collectives en matière de sauvegarde du patrimoine. C’est un réquisitoire pour la beauté et la mémoire, c’est surtout un livre amoureux du Québec, de ses lieux, de ses récits, de ses légendes ordinaires », expliquait madame Voyer pour un article du Journal Le Soir en novembre.

Réfléchir sur ses réalités

Celle qui a grandi sur une ferme laitière dans les années 1980 se sert de son lien avec le territoire pour réfléchir sur ses réalités ou les exposer.

Marie-Hélène Voyer, lorsqu’elle a reçu le prix Jovette-Bernier en novembre 2022 (Photo journallesoir.ca, Véronique Bossé)

C’est un peu ce que fait son recueil de poésie « Mouron des champs », en abordant « l’histoire de vies dures et empêtrées. »

Il s’agit d’ailleurs d’un thème qu’elle aborde dans son texte de remerciement aux libraires de l’ALQ pour la remise de ses prix.

 « Je viens d’un monde rural invisible. J’écris à partir de l’ordinaire de cet arrière-pays dont on ne parle pas assez. En écrivant, je me croyais seule à m’intéresser à la mémoire de ses lieux, aux récits de ses habitants. Depuis la parution de mon premier recueil de poésie, « Expo habitat », vous m’avez fait l’immense privilège d’être là, d’accueillir mes textes, de les lire et de les mettre en lumière. Cette double marque de reconnaissance à l’égard de mon essai « L’habitude des ruines » et de mon recueil « Mouron des champs » me remplit de joie en même temps qu’elle me donne un peu le vertige. Un beau vertige. »

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