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Marie-Jeanne Côté et Guy Boileau : un procès de trois semaines

Le couple reviendra devant le Tribunal le 8 août prochain
Le palais de justice de Mont-Joli, situé dans l’hôtel de ville (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Cités à leur procès à la suite de l’enquête préliminaire tenue du 6 au 8 septembre 2022, Marie-Jeanne Côté, 57 ans, de Trois-Rivières et son conjoint Guy Boileau, étaient de retour ce mardi matin au palais de justice de Mont-Joli afin de fixer des dates de procès.

Or, les dossiers ont encore une fois été reportés à la même étape, cette fois au 8 août.

« Je viens de compléter les formulaires d’admission et de demande pour un procès de trois semaines. Le ministère public estime avoir besoin de deux semaines pour présenter sa preuve tandis qu’en Défense on aura besoin de quatre jours », a mentionné l’avocat des deux accusés, Me Alexandre Biron.

Selon des indications fournies précédemment, les deux parties prévoient tenir le procès entre les mois d’octobre et de décembre 2023.  

Le couple purge présentement une peine de détention dans la collectivité imposée à Trois-Rivières où les deux accusés vivent maintenant.

Plus d’accusations pour Côté

Marie-Jeanne Côté a été citée à procès sur 5 des 6 chefs d’accusation portés contre elle, tandis que son conjoint Guy Boileau l’a été sur trois des six chefs. Le juge a expliqué que la preuve n’était pas suffisante pour soutenir l’accusation d’extorsion contre Boileau, mais qu’elle l’était pour la séquestration et la négligence criminelle.

Côté est accusée de séquestration, extorsion, menaces et négligence criminelle ayant causé des lésions pour des évènements qui se seraient produits entre 2013 et 2014 à Sainte-Angèle-de-Mérici.

Les témoignages rendus à l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication puisqu’ils risquent d’être repris au procès.

Remise en liberté

Marie-Jeanne Côté a été remise en liberté pour la suite du processus judiciaire le 23 octobre 2021, moyennant le respect de certaines conditions émises par la juge Andrée Saint-Pierre.

(Photo courtoisie SQ)

La magistrate a mentionné que ce sont des accusations très sérieuses pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité dans le cas de l’extorsion, mais que ce n’était pas son rôle à ce stade des procédures d’évaluer la crédibilité de la preuve. Il y aura un procès pour cela.

« Comme les événements allégués sont survenus alors que l’accusée hébergeait des gens. Je pense que la société sera protégée si on lui interdit de la faire », a mentionné la juge avant d’ordonner la remise en liberté de l’accusée, qui était détenue depuis son arrestation le 22 septembre 2021.

Ordonnance de non-publication

L’enquête sur remise en liberté a eu lieu le 23 octobre. Le procureur de la Couronne, Me Thierry Pagé-Fortin, a fait entendre l’enquêteure au dossier, Annie Caroline Guay, de la Sûreté du Québec à Rimouski.

Le contenu de son témoignage, tout comme celui de l’accusé, qui a témoigné en défense, sont frappés par une ordonnance de non-publication afin de ne pas corrompre un éventuel jury, si la défense optait pour un tel procès.

Une ordonnance de non-publication protège également l’identité de la victime, qui était une personne vulnérable au moment des faits. Elle s’est présentée au poste de police avec un intervenant du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) pour porter plainte.

L’autre accusé, Guy Boileau, a été remis en liberté sous conditions dès son arrestation.

(Photo courtoisie Police Trois-Rivières)

Le couple a été arrêté, le 22 septembre 2021, à leur domicile de la rue Laurier à Trois-Rivières. Ils ont comparu le même jour par visioconférence.

Personne vulnérable

Les évènements se seraient produits, à leur domicile du chemin de la Rivière Métis à Sainte-Angèle-de-Mérici où ils habitaient à l’époque, envers une personne vulnérable qui était d’âge adulte au moment où les évènements ont eu lieu.

Par ailleurs, le couple fait face à des accusations de même nature pour des événements s’étant produits entre 2014 et 2018 à Trois-Rivières. C’est en voyant l’accusée aux nouvelles que la présumée victime des événements de Sainte-Angèle s’est rendue au poste de police pour raconter son histoire.

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