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Crise du logement: l’UMQ veut aider Rimouski

Le maire de Rimouski, Guy Caron, en compagnie du président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, Martin Damphousse (Photo journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Varennes, monsieur Martin Damphousse, s’est arrêté jeudi à Rimouski, dans le cadre de sa tournée des régions ayant pour thème « Les municipalités, l’énergie du Québec! »

La journée a débuté tôt en matinée par une rencontre avec le maire de Rimouski, Guy Caron, également président du caucus régional du Bas-Saint-Laurent. La rencontre a été suivie d’un moment d’échange avec plusieurs élues et élus de la grande région.

« Les responsabilités des municipalités sont de plus en plus grandes et les défis ne cessent d’augmenter. Dans ce contexte, il est plus qu’important pour nous de partager nos enjeux, les enjeux de notre région. Nous sommes confiants que ces échanges permettront d’alimenter les prochaines décisions en prévision du nouveau partenariat avec Québec », a précisé monsieur Caron.  

Le logement : un point à ne pas négliger

Cette tournée débute alors que les négociations pour un nouveau partenariat Québec-municipalités s’amorceront bientôt. L’idée étant de permettre au président d’entendre ses collègues sur les grands enjeux auxquels fait face la société québécoise, la crise du logement demeure un point marquant pour la région.

En octobre 2022, le taux d’inoccupation des logements à Rimouski se situait à 0,4 %, tandis que le seuil d’équilibre à atteindre est de 3%.

Des problèmes et des pistes de solution

Alors que la situation est criante, plusieurs projets trainent de la patte étant donné les coûts de construction élevés. Un phénomène qui touche aussi les projets de logements sociaux et abordables.

Le conseil municipal de la Ville de Rimouski a récemment résolu qu’une demande doive être faite auprès de l’Assemblée nationale et du gouvernement du Québec, afin qu’un registre des loyers public, universel et obligatoire soit adopté d’ici le printemps 2026. Un registre des loyers pourrait ainsi faire partie des éléments de négociations.

D’autres éléments à prendre en compte

L’arrêt de la tournée au Bas-Saint-Laurent aura mis de l’avant l’érosion côtière, les changements climatiques, la pénurie de main-d’œuvre et le transport régional.

Quelques annonces ont récemment été faites au sujet de l’érosion côtière. Que ce soit pour lutter contre le phénomène ou encore pour protéger les berges qui sont à risques, il s’agit d’un enjeu marquant pour la région.

Les grandes marées de 2010 à Sainte-Luce. (Photo Pierre Michaud archives)

Le manque de main-d’œuvre dans la région s’est traduit lors des dernières années par la fermeture de certaines entreprises comme Le Campus ou encore par de nombreux bris de service, comme au département d’obstétrique de Matane.

Pour la suite

Il est aussi stipulé par la tournée que « À l’affût des réalités des différents milieux, l’Union présentera d’ailleurs son offre grandissante de produits et services. »

« Ces moments sont précieux pour nous permettre de comprendre, voir et constater les différents défis auxquels les régions sont confrontées. Nous avons eu la chance aujourd’hui d’échanger avec les élues et élus, ainsi que le milieu économique sur plusieurs enjeux propres au Bas-Saint-Laurent, mais qui ont des ramifications partout au Québec : pénurie de logements, enjeux de mobilité », a mentionné le président de l’UMQ à la suite de sa journée dans la région.

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