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«On va parler deux fois en première ronde»

Danny Dupont va chercher un gardien et travaille pour un attaquant
L’actuel directeur-gérant par intérim de l’Océanic, Danny Dupont. (Photo courtoisie L’Océanic de Rimouski)

C’est au directeur gérant par intérim, Danny Dupont, qu’incombera le mandat de gérer les mouvements de l’Océanic lors de la prochaine séance de sélection de la LHJMQ, le 10 juin à Sherbrooke.

Dans un point de presse jeudi après-midi, il a d’abord précisé que son mandat est de continuer le travail entrepris par Serge Beausoleil avant son congédiement.

« Serge m’a donné l’opportunité d’œuvrer deux fois avec l’Océanic, d’abord comme entraineur adjoint, puis comme dépisteur. Serge est un ami très important dans ma vie. Par contre, on est capable de faire la différence entre le travail et l’amitié. Quand j’ai su son congédiement, on a eu une discussion et il m’a donné sa bénédiction pour que je continue de travailler pour l’Océanic. Il savait à quel point cette équipe est importante pour moi dans ma vie. C’était crucial d’avoir cet appui de sa part », explique-t-il.

Un attaquant et un gardien

Beausoleil avait déjà tendu des perches à certains de ses collègues, dont certains se présenteront à Sherbrooke une banque de choix très mince. Dupont a ensuite eu des rencontres et de nombreuses discussions avec Alexandre Tanguay dans les dernières semaines. Il en ressort principalement que l’équipe va ajouter un gardien, aimerait ajouter un attaquant de premier plan. Et, elle compte utiliser ses deux choix de première ronde (nos 5 et 20) pour repêcher.

« La réponse est oui, mais je ne peux pas vous promettre que ce sera le 5 et le 20 par exemple. Mais, on va repêcher deux fois en première ronde », assure-t-il.

Dupont aime beaucoup le noyau de ses joueurs de 18 ans de la saison prochaine. Il veut lui ajouter un attaquant de qualité qui n’arrivera toutefois pas en cédant son choix no 5. Ce qu’on aurait pu penser.

« L’an dernier, on avait de la misère à marquer des buts et on va essayer de rentrer un gars qui va nous aider offensivement. On est proche de faire cette acquisition-là. Si on peut le rentrer, on va devenir une menace offensive parce qu’il va faire reculer tous les autres d’un rang. On aura aussi besoin d’un gardien de but. Ce dossier-là, c’est réglé. Ce sera annoncé la semaine prochaine », mentionne-t-il.

C’est mercredi avant-midi que la ligue va permettre l’annonce des premières transactions. 

Cuvée 2023

Dupont qualifie de très belle la cuvée 2023 du repêchage. « Il y en a trois qui se démarquent. Ensuite, il y a un groupe de sept à huit joueurs. À partir de 12 jusqu’à 40, il y a d’excellents joueurs, avec une belle parité et de la profondeur dans le repêchage. »

Il n’hésite pas à afficher une sensibilité régionale dans ses prochaines décisions. « C’est très important. L’an prochain, on estime que 40 % des joueurs de l’Est-du-Québec qui sont dans la ligue joueront pour l’Océanic. On devrait en avoir quatre sur onze. Si un joueur est disponible au bon rang lors du repêchage, définitivement qu’on sera là. Il y trois excellents joueurs de la région qui sont sur les listes. On les a dans notre mire. Il fait juste s’assurer de les prendre au bon rang de sélection », dit-il.

L’Océanic pourrait parler 18 fois au repêchage 2023, dont en huit occasions dans les cinq premières rondes. Voici sa banque de choix.

20 ans

L’attaquant de l’Océanic, Julien Béland. (Photo courtoisie Iften Redjan/Folio Photo)

Sur son trio de 20 ans, Dupont parle avec éloge de Julien Béland, visiblement un incontournable. 

« Il devrait être sélectionné lors du repêchage de la LNH. Je pense qu’il a rencontré 17 équipes. Si Julien revient, il aura un rôle important avec nous. On aura des décisions à prendre pour les autres. Julien a mérité sa place avec nous, s’il revient junior », assure Dupont.

Beaucoup d’intérêt

On saura d’ici quelques semaines qui succédera à Serge Beausoleil dans les fonctions de directeur-gérant et d’entraineur-chef. Chose certaine, Danny Dupont a levé la main.

« J’ai un emploi au Séminaire Saint-Joseph à Trois-Rivières. Par contre, l’Océanic, c’est ma passion. Je passe 24 heures sur 24 à penser à l’Océanic, à comment on peut faire pour améliorer l’équipe, comment on peut aider nos jeunes à progresser. Ce serait un honneur pour moi si on m’invite à prendre les rênes comme directeur-gérant. »

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