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Le projet du Groupe FARI toujours sur la glace

Rien de nouveau dans la construction de 20 M $ espérée
Une esquisse du projet de Groupe FARI sur la rue des Flandres. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)

Le maire de Rimouski, Guy Caron, souligne que le projet du Groupe FARI, estimé à 20 M $, est toujours sur la glace en raison du contexte économique. Il n’y a pas de nouveau dans ce dossier depuis que le promoteur a annoncé le report de son projet, le 6 juin 2022.

Un an plus tard, rien n’a changé, sauf le manque de logement qui se fait de plus en plus sentir. La mise sur pause du projet FARI a amené les Ursulines à déménager à Québec.

« Le projet du Groupe FARI visait les communautés religieuses comme clientèle. Les Ursulines de Rimouski et les religieuses de Lac-au-Saumon auraient aidé à démarrer les opérations. Malheureusement, ça ne s’est pas concrétisé. Le dossier s’est retrouvé devant les tribunaux. Notre priorité a été de sortir cela des tribunaux pour que le travail puisse commencer. Il y a eu une entente entre FARI et les citoyens, mais rendu là le contexte économique était plus difficile et FARI a retardé son projet », indique celui qui souhaite toujours voir le projet se réaliser.  

Le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Le maire Caron est conscient du manque de logements en général et non seulement de logements étudiants dans sa ville. Il précise que la Ville souhaite accompagner les promoteurs notamment avec des incitatifs de congé de taxe.

« Nous tentons d’aider le mieux possible l’UQAR dans son projet de construction de nouvelles résidences. Notre département d’urbanisme a comme priorité de travailler sur ce genre de dossiers, incluant celui que l’UQAR pourrait lever ».

Ce que la Ville peut faire

Évidemment, la Ville ne peut pas agir comme promoteur et construire elle-même des logements, mais elle peut tenter de se faire attrayante pour que les promoteurs choisissent d’y investir.

Une esquisse d’une partie du projet de Groupe FARI sur la rue des Flandres. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)

« Dans notre plan de lutte contre la pénurie de logements, nous avons pris certains engagements au niveau de crédits de taxes, notamment un crédit de taxe foncière pouvant aller jusqu’à 35 ans pour la création de logements sociaux et abordables. La Ville peut aller là. On essaie de donner plus de sécurité économique aux développeurs. Nous avons des agences comme l’Office municipal d’habitation, Aténa et la Logerie, ainsi que Serviloge avec qui on travaille aussi. Ils ont ces outils à leur disposition pour monter et ficeler leurs plans d’affaires. Ce n’est pas la Ville qui fait du logement, mais elle peut contribuer par des incitatifs », précise monsieur Caron.

Faire des choix

À ceux qui se demandent pourquoi il y a des projets de construction à Lévis et pas à Rimouski, le maire Caron précise que les projets en cours à Lévis vont donner des logements à plus de 2 000 $ par mois.

Le projet du Groupe Tanguay et du Groupe Dionne, qui doit voir le jour sur le site de l’ancienne église de Sainte-Agnès. (Photo courtoisie Groupe Tanguay)

« Ce n’est pas nécessairement ce que nous voulons ici. Notre plan de lutte contre la pénurie de logements a été remarqué à l’extérieur de Rimouski. On reçoit des appels de développeurs de Montréal. Il commence à y avoir un intérêt pour venir faire des affaires à Rimouski en raison de la volonté de la Ville d’agir proactivement pour favoriser le logement dans un contexte économique qui est difficile. Nous avons des projets intéressants avec le Groupe Dionne et le Groupe Tanguay qui sont reportés actuellement parce que les circonstances économiques ne sont pas les plus faciles », souligne-t-il.

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