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Les petits bonheurs de LouLou

Planter le bonheur en jardinant

Les trucs et astuces de Louise Ringuet dans « Les Petits bonheurs de LouLou »
(Photo courtoisie)

Jardiner procure un sentiment de bien-être. Au contact de la terre, on retrouve nos racines, l’enfance, la campagne. Planter et récolter les fruits de son dur labeur procure un sentiment de bonheur et de plénitude.

« Vous semez cinq fois plus de semis que votre espace de jardinage le permet ».  –LARRY HODGSON

Juin

Enfin, le mois de juin est arrivé, la pleine lune passée, c’est le temps de semer. Enfin! Je me couche le soir avec une pensée, je me lève avec la douceur d’un rêve: le jardinage. Parmi tous les bonheurs de la vie, c’est celui qui me procure la plus grande satisfaction. 

Dans ma chronique développer son pouce vert: jardinage 101, je vous explique comment mon aventure et ma passion pour le jardinage ont débuté.

Un changement dans la perception de la vie, dans mon besoin de mettre de côté des implications devenues futiles pour me consacrer à un lot de terre, le numéro 13, 12 pieds par cinq pieds, au jardin communautaire de Sainte-Luce.

Après quelques années d’expérience

L’élaboration d’un plan bien réfléchi, est toujours important. J’ai appris le système de compagnonnage, la permaculture, la rotation des terres et des légumes.

(Photo journallesoir.ca- Louise Ringuet)

Que ce soit en rangée, en carré, dans des bacs, toutes les méthodes de culture des légumes sont efficaces, si nous tenons en compte des conditions particulières de chaque variété.

En bac, il faut arroser plus souvent et s’assurer d’une bonne couche de paillis. Je préfère cultiver directement en terre, avec tous ses nutriments, les verres et les insectes qui offrent tout l’équilibre pour nos légumes.

Mes astuces

Concombres et courges, planter directement en terre. Les semis sont délicats à transplanter et il faut des conditions bien précises. Alors qu’en graines, le plan finit par rattraper les semis. Au final, il est plus fort et produits des légumes au même moment.

Dans votre plan de potager, prévoyez de planter les concombres près des laitues, de l’ail, de l’oignon, des tomates, des épinards et du céleri, qui favoriseront la production. Éloignez-les des autres cucurbitacées avec qui l’association est néfaste.

Cucurbitacées (courges, courgettes, concombres, cornichons, doubeurres, melons, pastèques, chayotes, etc.)

Les concombres sont des plantes peu épuisantes pour le sol. Cependant, prévoyez une rotation des cultures de trois ou quatre ans avant d’en cultiver à nouveau au même endroit.

Ne pas arroser les feuilles et en bac, prévoyez un système de gouttes à gouttes! Le tout afin d’éliminer les risques de maladies.

(Photo courtoisie)

Les tomates

Voici le plus grand débat des jardiniers. Doit-on retirer les gourmands? Les gourmands sont de petites tiges secondaires qui poussent entre deux tiges majeures.

Puisque personne ne semblait avoir la vérité infuse, j’ai fait une rangée ou j’ai retiré des gourmands et une autre où les tiges ont poussé.

Voici ma conclusion. Les plants ou j’ai retiré les gourmands (seulement après que le plan ait une taille jugée raisonnable), j’ai eu moins de fruits, mais des tomates rouges plus tôt dans la saison.

(Photo courtoisie)

Alors, j’ai eu le plaisir d’en déguster la chair avant le temps. Pour les plants où j’ai laissé poussé les gourmands, j’ai obtenu une plus grande récolte, mais de nombreuses tomates étaient encore vertes en septembre. Entre ces deux possibilités, c’est à vous de décider!

La saison dans le Bas-Saint-Laurent est courte. Je préconise la récolte et même en août, je coupe la croissance en taillant la tête du plan.

Les tomates adorent être entourées de certains autres légumes. Donc, autour de mes plants, je sème du basilic, une magnifique bourrache au centre (la meilleure amie des abeilles), des haricots du côté nord. Un merveilleux compagnonnage. Il est également intéressant d’y déposer de l’ail pour la saison suivante.

En pot ou en bac, un bon paillage et un système de drainage. Éviter la sécheresse, privilégier un grand arrosage et un peu moins de fréquence.

La permaculture

La permaculture est, à l’origine, une conception de l’agriculture et de l’horticulture durable, fondée sur l’observation minutieuse des écosystèmes et des cycles naturels et leur imitation.

(Photo courtoisie)

Exemple: créer une butte sous le principe de la permaculture

  • Créez une zone de terre surélevée de 15 à 30 cm par rapport au sol.
  • Placez vos plantes afin que les grandes pousses fassent de l’ombre aux plus petites plantes, souvent fragiles face à l’exposition du soleil.
  • Regroupez les plantes avec le même besoin en eau et en engrais dans les mêmes buttes. Pensez aussi aux plantes qui agissent comme des insecticides. Développez des relations entre les plantes de vos buttes. Intégrer des fleurs pour les pollinisateurs.
  • Étalez du paillis afin d’empêcher les mauvaises herbes de proliférer.
  • Compostez et prenez soin de l’arrosage.

En conclusion, la permaculture est une conception éthique et design qui prend en compte l’écosystème dans son intégralité. Son utilisation en agriculture. Laisser aller la nature et elle vous le rendra très bien!

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