Le conflit chez Autobus Matanais est terminé
Entente de principe acceptée par le syndicat
Réunis en assemblée générale jeudi, les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais ont accepté à l’unanimité la dernière offre patronale, mettant ainsi fin au conflit de travail qui durait depuis plus de trois mois.
Le syndicat obtient de 30 % à 65 % d’augmentation salariale sur six ans ainsi qu’un salaire hebdomadaire minimal de 630 $, à partir du 1er juillet, pour les conducteurs de tous types de véhicules confondus.
« Nous sommes contents d’être parvenus à nous entendre avant que le centre de services scolaire ne résilie le contrat d’Autobus Matanais et retourne en appel d’offres. Nous pouvons nous réjouir d’avoir non seulement sauvé les emplois de nos conductrices et de nos conducteurs », la porte-parole du syndicat, Maryse Boulay.
Les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais étaient en grève depuis le 13 mars dernier pour réclamer de meilleurs salaires.

Les transporteurs scolaires comme Autobus Matanais ont vu les fonds qu’ils reçoivent du gouvernement être bonifiés dans le but, entre autres, de mettre fin à la pénurie de personnel dans le secteur.
Ne pas reculer
« Il était essentiel pour nos membres d’obtenir une augmentation salariale considérable et de ne pas subir de reculs au niveau des conditions de travail. Nous sommes satisfaits que l’employeur ait fini par entendre raison et qu’il se soit finalement rendu compte, comme tous les autres employeurs du secteur, qu’il était impératif de corriger une injustice salariale qui dure depuis plus 20 ans », estime la présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, Stéphanie Gratton.

Le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées avait lancé un ultimatum à Autobus Matanais, la semaine dernière, selon lequel son contrat pourrait se terminer si aucune entente n’était signée avec le syndicat.
Devant l’impasse des négociations, l’entreprise a aussi menacé de fermer ses portes si aucune entente n’était ratifiée.