Un virtuose de la guitare au Vieux-Théâtre de Saint-Fabien

L’auteur-compositeur-interprète originaire de Caraquet au Nouveau-Brunswick, Shaun Ferguson, s’amène au Vieux-Théâtre de Saint-Fabien, le 22 juillet prochain, avec un spectacle bien rodé qu’il vient de présenter lors d’une tournée de trois semaines en France.

Le virtuose de la guitare en sera à un deuxième passage à Saint-Fabien après une visite remarquée en première partie de Thomas Hellman, l’an dernier.

« J’ai adoré la place l’an passé. Il y a une énergie similaire à chez moi. C’est un public chaleureux. L’an dernier, j’avais fait seulement 25 minutes, mais cette année, ce sera un spectacle complet. C’est génial », mentionne-t-il.

Ferguson lancera son troisième album, « La lumière de l’ombre – l’ombre de la lumière », le 14 juillet, avant de partir pour un marathon de quatre spectacles en autant de soirs du 19 au 22 juillet à Petite-Vallée, L’Anse-à-Beaufils, Sainte-Anne-des-Monts et Saint-Fabien.

Il complètera une première portion de sa tournée du ROSEQ le 25 juillet, à Fermont.

Shaun Ferguson propose une musique instrumentale unique, moderne, libre et transcendante. Passionné de son instrument depuis toujours, il puise son inspiration dans diverses sonorités passant du folk aux musiques du monde, qu’il reprend avec une touche personnelle. 

Une formule duo

Shaun Ferguson proposera une formule duo avec la violoncelliste Natalia Bohorquez, de Miramichi, mais d’origine colombienne. Les deux comparses reviennent tous les deux de la France et ils ont aussi participé ensemble à une tournée d’un mois en mars dernier dans les Maritimes.

« Je suis compositeur. Je fais beaucoup de guitare acoustique. Je joue aussi d’autres instruments à corde, comme le violoncelle. Je me sers de cinq ou six guitares dans mes tournées. Mon troisième album sera aussi disponible pour la tournée du ROSEQ. Il y aura du nouveau matériel d’intégrer au spectacle. Nous sommes hyper prêts pour cette tournée », souligne Shaun Ferguson.

Un athlète plutôt qu’un musicien

Shaun Ferguson a commencé à jouer la guitare à 13 ans.

« J’ai fait du métal pendant plusieurs années. Au début de la vingtaine, j’ai commencé à être saturé de jouer de la guitare électrique. J’étais plus un athlète qu’un musicien à cette époque où je voulais jouer le plus de notes possible à la seconde. Je me suis ensuite mis à chercher des effets. C’est plus facile de développer le côté artiste avec une guitare acoustique. Ce qui me motive, c’est d’élargir l’instrument au maximum et d’aller directement vers la créativité. C’est la valeur ajoutée d’un artiste », lance-t-il.