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Faits divers

Infirmier itinérant : Maxime Carbonneau plaide coupable

Contacts sexuels et incitation à des contacts sexuels sur deux personnes mineures
Maxime Carbonneau a plaidé coupable à des chefs d’accusation de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels concernant deux personnes âgées de moins de 16 ans. (Photo courtoisie SQ)

L’infirmier itinérant Maxime Carbonneau, 26 ans, de Sainte-Anne-de-Beaupré, arrêté le 5 février 2023 à Amqui relativement à des infractions à caractère sexuel, a finalement plaidé coupable à une partie des accusations auxquelles il faisait fasse la semaine dernière au palais de justice de Québec.

Son avocate, Me Marie-Alex Claveau, avait fait transférer les dossiers vers Québec, le district de résidence de l’accusé.

Carbonneau a plaidé coupable à des chefs d’accusation de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels concernant deux personnes âgées de moins de 16 ans.

Les événements se seraient déroulés à Amqui entre le 30 janvier et le 5 février.

Les chefs d’agression sexuelle et de leurre informatique ont été retirés par le ministère public. Les représentations sur sentence pour les dossiers d’Amqui et ceux de Québec sont prévues le 29 septembre à Québec.

Maxime Carbonneau demeure détenu d’ici là. À noter que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour purgé.

Autre accusations

Notons que le suspect faisait déjà l’objet des mêmes chefs accusations dans des événements s’étant déroulés cette fois à L’Ange-Gardien dans la MRC Côte-de-Beaupré à l’été 2021.

(Photo courtoisie SQ)

« L’enquête tend à démontrer que le suspect aurait pu faire d’autres victimes mineures ailleurs au Québec en raison de son travail d’infirmier itinérant qui l’emmenait parfois à se déplacer dans différentes régions de la province. Il utilisait par ailleurs différents profils sur les réseaux sociaux afin d’entrer en contact avec ses victimes entre autres sur « Snapchat » où il utilisait les profils « Seb Dumas » et « Seb_MMJ », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment de l’arrestation.

Crimes en série

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. 

Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation.

(Photo courtoisie SQ)

Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.

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