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Chasse et pêche

Moins de caches enregistrées pour chasser l’orignal en 2023

Les « opportunistes » en baisse
Tous les petits points noirs sur la carte de la ZEC-BSL, affichent la distribution, en date du 17 juillet,  des 1 451 caches sur le territoire de 1017 km2, sur une superficie chassable de 800 km2.  (Photo ZEC-BSL)

Les amateurs de chasse de l’orignal ont enregistré 1 451 caches en date du 17 juillet sur le territoire de la Zec Bas-Saint-Laurent.

Trop tôt pour conclure si l’écart, à date, entre ces 1 451 caches et les 1 774 dénombrées légalement en 2022, représente un désintérêt des amateurs en raison de la récolte de la femelle orignal en 2023.

Selon le Plan de gestion, cette année devait marquer le retour à la chasse permissive des trois segments du troupeau mâle, femelle et veaux de 10 cm et plus.

Ce sera donc une seconde année consécutive pour protéger la femelle reproductive.

L’année 2024 devrait marquer un retour audit Plan, et protègera de nouveau la femelle. Ce n’est que le 11 septembre que l’on aura un portait plus fidèle de la situation sur la Zec Bas-Saint-Laurent.

« Les chasseurs ont jusqu’au 5 septembre pour enregistrer une nouvelle cache, et jusqu’au 11 septembre pour l’ériger sur l’emplacement choisi », précise le directeur général de la ZEC-BSL, Peter Camden.

Ce dernier prévoit une réduction d’une centaine de caches par rapport à 2022.

La diminution du nombre de caches enregistrées sur la ZEC-BSL, pourrait signifier un désintérêt des amateurs en raison de la récolte de la femelle orignal en 2023. (Photo journallesoir.ca- Ernie Wells)

À noter que depuis quelques années, les nouvelles caches sont espacées d’au moins 600 mètres, une mesure entérinée par 88% des membres réunis en assemblée spéciale. Auparavant, 300 mètres séparaient les caches.

Mais le nombre de caches ne représente plus la réalité absolue sur le nombre de chasseurs en forêt durant les trois saisons de la chasse : arc-arbalète, arme à feu et armes à poudre noire.  

« Dans les années, passées, les chasseurs demeuraient surtout dans leur cache pour la durée de leur séjour. Aujourd’hui, avec tous les appareils électroniques en usage, GPS, Avenza et autres, de nombreux chasseurs se déplacent sur le terrain, sans avoir besoin d’une cache », ajoute Pierre Camden.

Moins de caches… moins de récoltes

Le désintérêt pour les abris d’affût serait un indicateur sur l’état de la récolte en baisse. Tous ces chasseurs à pied, en mouvement, qui patrouillent la forêt, favorisent les déplacements des orignaux. De sorte qu’en trois jours, les chasseurs ont déjà fait leur chasse.

Somme toute, c’est le nombre total des forfaits vendus pour la chasse de l’orignal, qui indiquera fidèlement le nombre de chasseurs sur le terrain de 1 017 km2, divisé en cinq secteurs de chasse.

La ZEC Bas-Saint-Laurent est reconnue pour la qualité de son cheptel orignal. Nathalie Baillargeon, Gina Guy, Steve Camden et Peter Camden, lors d’une chasse à succès. (Photo courtoisie Peter Camden)

Mais le territoire chassable serait de 800 km, en retirant les routes, les lacs, les campings, et les zones protégées.

Si les grands feux de forêt de juin et juillet auraient pu favoriser une migration des chasseurs d’orignaux dont le territoire a été impactés par ces incendies, la récolte de la femelle orignal seulement sur la ZEC-BSL et dans la zone 2, freinerait les ardeurs de chasseurs opportunistes.

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