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Les syndicats en éducation manifestent leur mécontentement

Sans contrat de travail depuis le 1er avril dernier
Les membres du Front commun, qui sont les employés du centre de services, sont sans contrat de travail depuis le 1er avril, dans le contexte de pénurie de personnel. (Photo courtoisie)

(Avec l’aide du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis) Dans le but de faire avancer les discussions aux tables de négociation qui n’ont toujours pas donné de résultats satisfaisants, les membres des principaux syndicats en éducation de Rimouski-Neigette et de La Mitis ont manifesté, mardi soir, devant les bureaux du Centre de services scolaire des Phares.

Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ), le Syndicat du personnel de soutien scolaire des Phares (SSSDP, FEESP-CSN) et le Syndicat des professionnels de l’Éducation du Bas-St-Laurent (SPPEBSL-CSQ) ont accueilli les membres du conseil d’administration du Centre de services scolaire des Phares à leur rencontre prévue dans les bureaux situés sur l’avenue Rouleau à Rimouski.

Les membres du Front commun, qui sont les employés du centre de services, sont sans contrat de travail depuis le 1er avril, dans le contexte de pénurie de personnel au Québec.

« L’objectif de cette manifestation est de rappeler au Centre de services scolaire des Phares qu’il a une ligne directe avec le cabinet du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. On veut faire avancer notre négociation parce qu’actuellement, les élèves, les parents et tout le personnel subissent les conséquences des conditions de travail médiocres dans les écoles. C’est plus attirant d’aller travailler ailleurs et ça se sent sur le terrain. Ce soir, c’est la première action d’une longue série dans le cadre de l’accentuation des moyens de pression », a indiqué Jean-François Gaumond, président du SERM-CSQ.

Être le plus attractif possible

Selon le Syndicat du personnel de soutien scolaire des Phares, les conditions de travail de tout le personnel oeuvrant auprès des élèves des écoles doivent être améliorées afin d’être le plus attractif possible et que ceux qui y travaillent veulent y rester.

« Le message envoyé aux membres du conseil d’administration est clair, parlez au gouvernement, nommer les vraies réalités du terrain », explique sa président, Marie-Ève Leblanc.

(Photo courtoisie)

Pour le Syndicat des professionnels de l’Éducation du Bas-St-Laurent, force est de constater que le réseau scolaire québécois vit une grave crise et qu’il peine à attirer du personnel pour combler les besoins de des élèves.

« Monsieur Drainville doit envoyer un message clair en mettant tout en oeuvre pour rendre le réseau de l’éducation attractif et s’assurer que les élèves de notre région reçoivent les services auxquels ils ont droit. », estime son président, Jacques Belles-Isles.

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