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Le PQ veut freiner la flambée des prix alimentaires

Qui vend le moins cher parmi les supermarchés rimouskois?

Devant la flambée interminable des prix alimentaires, le chef du Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon propose six mesures concrètes pour soulager les familles durement atteintes par l’inflation et pour freiner l’appauvrissement de la population. L’annonce a donné l’idée au Journal Le Soir de comparer les prix des supermarchés rimouskois.

D’abord, le PQ suggère d’accorder un bon d’épicerie aux Québécois disposant d’un revenu inférieur à 80 000$.

Cette aide, modulée en fonction du revenu, correspondrait à 562$ pour une famille de moins de 100 000$, et à 350$ pour un ménage de 101 000 à 160 000$.

Les péquistes précisent que le bon d’épicerie serait entièrement financé par les 1,5 milliard de dollars restants des trop-perçus d’Hydro-Québec, que la CAQ n’a toujours pas remis.

Des mesures qui visent les épiciers

Le parti souverainiste appelle également à l’adoption de son projet de loi sur le gaspillage alimentaire, qui prévoit forcer les épiciers et les commerçants à diminuer le gaspillage et permettrait à des organismes de faire la redistribution de la nourriture aux Québécois dans le besoin.

Paul Saint-Pierre Plamondon et Joël Arseneau. (Photo: courtoisie)

L’autre mesure qui concerne les épiciers propose au gouvernement de convoquer en commission parlementaire spéciale les représentants des trois grandes enseignes de marchés alimentaires présents au Québec pour obtenir des réponses sur la fixation des prix.

En cas d’incohérences dans les explications, Paul St-Pierre Plamondon et sa troupe suggère l’imposition d’une taxe sur les surprofits des épiciers.

Le Parti Québécois demande aussi l’adoption de sa proposition de garantir des repas pour tous les élèves du primaire, la création d’un Bureau de la protection des consommateurs du Québec chargé de suivre l’évolution des prix alimentaires ainsi que le lancement d’une campagne publicitaire gouvernementale portant sur la promotion des supermarchés qui offrent les prix les plus bas sur une base hebdomadaire.

Les péquistes demandent au gouvernement de considérer la mise en place des mesures proposées dès la rentrée parlementaire du 12 septembre.

Photo depositphotos.com

Qui vend le moins cher à Rimouski?

Le Journal Le Soir a fait le tour de quatre épiceries majeures à Rimouski, soit Super C, Maxi, Métro et IGA, dans le but de comparer le prix des mêmes articles vendus dans chacun des supermarchés.

Les articles choisis sont: une livre de pomme de terre, une livre de carottes nantaises, du jus d’orange 2,63L, une livre de bœuf haché maigre, un poulet entier et une livre de beurre.

À noter que pour chaque article, nous avons comparé la même marque, que nous ne préciserons pas pour des raisons commerciales.

Il ressort de nos observations que Super C est l’épicerie qui offre les prix les plus bas parmi les supermarchés rimouskois. IGA arrive en tête de liste pour la facture la plus élevée, environ 20% au-dessus de celle de Super C pour les articles sélectionnés.

Mentionnons toutefois qu’il ne s’agit pas d’une étude exhaustive et que les résultats doivent être interprétés en conséquence.

Cette brève observation ne s’inscrit dans aucune volonté promotionnelle et il est pertinent d’ajouter que chaque épicier a sa formule distincte. Certains misent sur l’esthétique, le service et sur des programmes de récompenses, alors que d’autres optent pour une expérience client différente. À titre d’exemple, IGA offre un service de boucher et de poissonnerie, alors que d’autres n’ont pas ce type de service.

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