L’épicerie familiale Metro Sirois est vendue

L’épicerie familiale Metro Sirois du secteur de Nazareth à Rimouski est vendue à Metro, qui agissait depuis de nombreuses années en tant que son partenaire principal.

Les copropriétaires de Metro Sirois Alexina et Guillaume Sirois ont annoncé la transaction mardi soir dans une publication Facebook.

Ils citent les nombreux changements qu’a subi l’environnement entrepreneurial au cours des dernières années comme la principale raison de la vente.

« Ce contexte évolutif nous a fait longuement cogiter et après mûres réflexions, nous avons pris la difficile décision de vendre notre entreprise. Nos valeurs étant non négociables et voulant donner une stabilité à tout le monde que nous côtoyons au jour le jour, cette vente se fera à Metro, une entreprise québécoise qui est notre principal partenaire depuis des décennies. Nous laissons une entreprise en excellente santé qui s’est forgé une solide réputation dans le milieu et cette fierté nous suivra toutes nos vies », écrivent-t-ils.

Les deux entrepreneurs assurent qu’aucun emploi ne sera supprimé dans la transition et que l’ensemble du personnel conservera son poste actuel.

Remerciements

Alexina et Guillaume ont tenu à remercier leurs pères Bruno et Nelson pour le rôle de « mentor, de confident et de support indéfectible » qu’ils ont joué dans leur enseignement entrepreneurial. Ils avaient aussi un message pour leur clientèle et leurs partenaires d’affaires.

« À notre fidèle clientèle, vous servir aura été un privilège jusqu’au bout. Votre confiance jour après jour a été le moteur de notre motivation quotidienne. (…) À tous nos partenaires d’affaires, merci d’avoir été là avec nous durant toutes ces années. Ces partenariats se sont transformés pour plusieurs d’entre vous en des rapports amicaux qui iront bien plus loin que notre simple relation d’affaires. (…) Nous prendrons quelques mois de congé pour recharger nos batteries avant d’entamer notre prochain défi professionnel. (…) Nos énergies iront jusqu’à la dernière minute à notre entreprise. »

Les copropriétaires mentionnent qu’il s’agit de leur seule et dernière communication publique sur le sujet.