Journée mondiale des enseignants: valoriser nos professeurs

(Avec l’aide de la Fédération des syndicats de l’enseignement) C’est dans un contexte d’une criante pénurie de personnel enseignant que se déroule cette année la Journée mondiale des enseignants. La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) joint sa voix à celle du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) pour saluer les enseignantes et les enseignants et pour leur témoigner toute leur reconnaissance pour le travail essentiel qu’ils font tous les jours en classe.

La FSE-CSQ et le SERM-CSQ invitent tous les élèves, les parents et les membres de la communauté à prendre le temps de remercier les enseignants pour leur engagement et à leur témoigner leur appui pour la poursuite de leur mission.

En marge de cette journée, des manifestations d’enseignants auront lieu aux abords des établissements.

En pleine journée où la reconnaissance de leur expertise devrait être au cœur des préoccupations, le personnel enseignant n’a d’autre choix que de faire entendre sa voix comme ses négociations avec Québec piétinent.

« Les enseignants font un travail extraordinaire tous les jours. En plein contexte de pénurie de personnel, ils se démènent et se dévouent avec professionnalisme pour accompagner quotidiennement les élèves vers la réussite. Par contre, il est important de revoir la taille et la composition de la classe et d’alléger la tâche parce que trop d’entre nous quittent le bateau actuellement. Concernant le volet salarial, le gouvernement offre 7 % moins que l’inflation à son personnel ce qui est considérable quand on sait qu’il s’est lui-même consenti une augmentation de 30 % d’un seul coup le printemps dernier », a déclaré Jean-François Gaumond, président du SERM-CSQ.

Mandat de grève

Faute d’avancées suffisantes aux tables de négociation, les enseignantes et enseignants membres du Syndicat de la région de la Mitis se rencontreront en assemblée générale ce jeudi 5 octobre en soirée. Il y aura prise d’un vote pour se doter d’un mandat de grève allant jusqu’à la grève générale illimitée.

« Faute d’une reconnaissance adéquate de la part du gouvernement, nous devons envisager tous les recours à notre disposition. Au-delà des belles paroles que nous entendons souvent, il est urgent d’améliorer notre tâche avant qu’on ne lâche. J’espère que le gouvernement nous entendra enfin! Actuellement, la chaloupe prend l’eau et c’est par milliers, chaque année, que les enseignantes quittent le bateau alors que les facultés universitaires peinent à trouver des nouveaux candidats. Sans réelle valorisation, on n’inversera pas la tendance. » conclue le président du SERM-CSQ