Zone bleue: Rimouski renforce ses liens d’affaires en France

Le maire de Rimouski Guy Caron et le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (CCIRN) Jean-Nicolas Marchand sont satisfaits de leur visite en France à l’occasion du salon Pollutec. Ils affirment tous les deux y avoir fait des rencontres intéressantes avec des acteurs économiques et environnementaux, œuvrant notamment dans le secteur maritime.

Près de 50 000 professionnels ont pris part au congrès mondial du 10 au 13 octobre à Lyon. C’était l’occasion idéale pour les représentants rimouskois de renforcer ou de créer des liens d’affaires avec des organisations françaises intéressées à investir dans la promotion de l’économie bleue.

À son retour, Guy Caron a mentionné avoir eu « des discussions intéressantes » avec des agences comme risingSUD, qui a signé en novembre dernier un partenariat économique avec le Campus d’innovation Novarium, cette organisation chapeautée par la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

Rappelons que cette association avec l’agence française vise le développement de technologiques propres ainsi que les échanges universitaires et scientifiques. Elle découle de missions économiques entreprises en 2017.

Évidemment, la délégation rimouskoise au salon Pollutec cherchait entre autres à préparer la table pour la future zone d’innovation maritime.

« De mon côté, je me suis rendu à Paris deux jours avant le congrès, où j’ai rencontré la délégation du Québec ainsi que l’ambassadeur du Canada Stéphane Dion, parce que notre zone d’innovation qui va être annoncée, elle requiert que davantage d’informations soient partagées aux pouvoirs publiques, qui font la promotion. Je ne peux pas les nommer, mais avec l’ambassadeur, on a identifié trois dossiers pour lesquels l’Ambassade du Canada peut nous aider afin de faire avancer les démarches de projets qui pourraient être développés concrètement à Rimouski », indique Jean-Nicolas Marchand, qui vivait sa toute première mission économique en carrière.

« Le secret le mieux gardé à Rimouski »

Visiblement satisfaits du travail en coulisses, Guy Caron et Jean-Nicolas Marchand croient que leur visite en terrain français aura « des retombées intéressantes pour la Ville et son projet de zone bleue ».

« On ne verra peut-être pas les effets tout de suite, mais à moyen terme je suis confiant que de belles choses s’en viennent », commente Jean-Nicolas Marchand.

Même si la zone d’innovation maritime n’est toujours pas annoncée par Québec, le maire de Rimouski et le directeur général de la CCIRN se veulent rassurants; pour eux, il ne fait « aucun doute » qu’elle verra le jour.

« Je n’ai aucune crainte, le PDG (Martin Beaulieu) a quand même été nommé », sous-entend Jean-Nicolas Marchand. « Ce n’est qu’une question de timing pour le gouvernement. De toute façon, les choses avancent très bien derrière les rideaux, c’est le secret le mieux gardé de Rimouski. »

La zone bleue devrait regrouper près de 600 chercheurs et 1000 entreprises.