« Le Temps d’un été » : trois nominations aux Prix Iris

Le film « Le Temps d’un été » de la réalisatrice Louise Archambault, tourné en grande partie à Sainte-Luce et Métis-sur-Mer à l’été 2022, obtient trois nominations aux Prix Iris 2023, le gala du cinéma québécois qui sera présenté le dimanche 10 décembre, à 20 h, sur les ondes de Noovo et Noovo.ca.

Les nominations ont été dévoilées par Québec Cinéma. « Le Temps d’un été » est finaliste pour le prix du public qui récompense les cinq films ayant enregistré le plus grand nombre d’entrées dans les salles de cinéma commerciales du Québec pendant la période de référence du Gala. 

Les cinéphiles peuvent se rendre sur noovo.ca afin de faire un choix entre « Le temps d’un été » de Louise Archambault, « 23 décembre » de Miryam Bouchard, « Confessions » de Luc Picard, « Katak le brave béluga » de Christine Dallaire-Dupont et Nicola Lemay et « Les hommes de ma mère » d’Anik Jean.

Le gagnant sera annoncé au cours du Gala Québec Cinéma.

Deux acteurs en nomination

Deux acteurs sont en nomination pour leur rôle dans le « Temps d’un été », tous les deux dans la catégorie « Meilleure interprétation – Rôle de soutien ».

Il s’agit d’Élise Guilbault pour son rôle de Sœur Monique et de Guy Nadon pour son personnage de Maître Jean-Pierre Genin.

L’histoire raconte le retour dans le Bas-du-Fleuve de Marc Côté, aumônier de rue et curé de paroisse depuis 25 ans à Montréal, joué par Patrice Robitaille. Il vit avec les pauvres et les itinérants. Épuisé de tenir à bout de bras son église qui sert de refuge, stressé par les comptes qu’il n’arrive plus à payer, Marc doit se rendre à l’évidence: il devra fermer son église.

Comme un appel de la Providence, il hérite d’une propriété et décide d’y emmener avec lui une bande de sans-abri qui, tout comme lui, ont besoin de vacances.

« Le temps d’un été » nous plonge dans une histoire lumineuse, tissée de fous rires, de silences et de larmes. Un film qui fait chaud au cœur où le soleil et les nuages se côtoient et qui laissera aux spectateurs un délicieux goût d’espoir.

« Viking » domine

C’est le film « Viking », de Stéphane Lafleur, qui mène le bal avec un total de 18 nominations, parmi lesquelles « Meilleur film », « Meilleure réalisation », « Meilleur scénario », « Meilleure interprétation féminine dans un premier rôle » (Larissa Corriveau), « Meilleure interprétation masculine dans un premier rôle » (Steve Laplante), « Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien » (Denis Houle) et « Révélation de l’année » (Fabiola Nyrva Aladin).

Au total ce sont 47 films, finalistes de toutes catégories, qui se partageront les 30 IRIS qui seront remis en décembre prochain, afin de souligner et célébrer une période particulièrement dynamique et créative pour le cinéma d’ici.