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Bilan 2023 : Serge Beausoleil congédié par l’Océanic

Rétrospective des nouvelles marquantes de la dernière année
Serge Beausoleil derriere le banc de l’Océanic (Photo archives – Stéphane Fournier)

Le Journal Le Soir poursuit sa rétrospective des nouvelles manquantes de 2023. Une véritable bombe a secoué Rimouski et le hockey junior, le 24 avril dernier, alors que l’Océanic annonçait le congédiement de Serge Beausoleil.

En poste comme entraîneur-chef depuis 12 ans et comme directeur-gérant depuis 11 ans, Beausoleil semblait bien en selle avec la formation bas-laurentienne. 

Il a mené l’Océanic à une conquête de la Coupe du Président en 2015, en plus d’une participation à la finale en 2012. Sa fiche en carrière s’établit à 426 victoires en 928 matchs en saison régulière, au 10e rang de l’histoire de la LHJMQ. En séries éliminatoires, Serge Beausoleil compile une fiche de 61-53 en 114 parties dirigées.

Le copropriétaire et président du conseil d’administration, Alexandre Tanguay, ne s’en cachait pas. Annoncer à Serge Beausoleil que son aventure de douze ans avec l’équipe était terminée n’a vraiment pas été facile.

« Serge et moi, ça remonte à plus longtemps que l’Océanic. Il y a des familles impliquées derrière ça. Ce n’est jamais des gestes qui ne sont pas réfléchis. La décision a germé depuis quelques semaines. Ce n’est pas une question de compétence. Nos jeunes ont besoin d’une nouvelle voix. Le message était de plus en plus dur à passer. Après douze ans, notre département hockey avait besoin d’une nouvelle orientation. », indiquait-il dans son point de presse de fin de saison.

L’ère Dupont débute

Adjoint de Serge Beausoleil et recruteur-chef de l’Océanic, Danny Dupont a été nommé comme directeur-gérant de l’Océanic, le 16 juin, après avoir mené le dernier repêchage de la LHJMQ à Sherbrooke. 

Le directeur-gérant de l’Océanic, Danny Dupont. (Photo courtoisie Iften Redjan-Foliophoto)

Dupont a joué dans la LHJMQ de 1993 à 1996. Comme membre du personnel d’une équipe, il a débuté sa carrière en 2002-2003 comme entraîneur-adjoint avec les Huskies de Rouyn-Noranda. Au fil des ans, il a occupé des postes avec la formation U17 du Québec, avec les Lions du Lac Saint-Louis dans le M18 AAA, ainsi qu’avec les Cataractes de Shawinigan et le Titan d’Acadie-Bathurst. 

Il avait aussi travaillé une première fois pour l’Océanic en qualité d’entraineur-adjoint en 2012. C’est en 2019-2020 que Dupont réintègre le personnel hockey de l’équipe de toute une région

« On ne se cachera pas, on parle de l’Océanic de Rimouski. Ce n’est pas tous les jours que ce poste devient disponible et que tu as l’opportunité de postuler pour l’emploi. C’est pas mal proche de ma job de vie. Il y a 60 d.g. dans la Ligue canadienne de hockey, dont 12 au Québec. On est beaucoup à vouloir ces emplois-là. C’est prestigieux. Pour moi et ma famille, c’est un grand honneur » relatait Dupont.

Perrault s’amène après un long processus

Après un très long processus de près de trois mois, Joël Perrault devenait le 8e entraîneur-chef de l’histoire de l’Océanic, le 18 juillet.

L’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Personne ne s’en cache. L’ex-pilote des Vikings de Saint-Eustache, nommé entraîneur de l’année dans la Ligue de développement M18 AAA du Québec n’était pas le plan A pour succéder à Serge Beausoleil. Joueur professionnel pendant 14 ans, ancien champion marqueur de la LHJMQ, la pression se faisait forte sur les épaules de Perrault.

« J’étais de l’autre côté du fleuve (Baie-Comeau) lorsque je jouais junior. Je connais la passion des partisans. Je sais qu’il y a de belles saisons qui s’en viennent. La pression nous pousse à être meilleur. J’étais prêt à passer au prochain niveau. J’aime aider les jeunes joueurs à atteindre leurs objectifs. Il faut seulement les aider à l’appliquer. C’est une opportunité incroyable. Beaucoup d’entraîneurs auraient aimé être à ma place », expliquait Joël Perrault lors de son embauche.

Pour sa part, Serge Beausoleil mettait le cap sur Gatineau après avoir été nommé directeur-gérant des Olympiques de Gatineau. L’entente est d’une durée de cinq ans. Son nom a aussi circulé pour assurer la succession de Patrick Roy chez les Remparts de Québec.

L’entraîneur-chef et le directeur-gérant des Olympiques de Gatineau, Benoît Desrosiers et Serge Beausoleil. (Photo Facebook)
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