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Bilan 2023 : la relance de la station Val Neigette

Rétrospective des nouvelles marquantes de la dernière année
Une partie de la montagne de Val-Neigette (Photo journallesoir.ca)

Le Journal Le Soir poursuit sa rétrospective des nouvelles manquantes de 2023. La relance de la station de sports d’hiver de Val Neigette, à Rimouski, a suscité l’intérêt de nos lecteurs au cours de la dernière année.

En mars, le Journal dévoilait que le comité de relance de la station du district Sainte-Blandine, la Corporation du Mont-Blanc, réaliserait une étude de marché afin de sonder l’intérêt de la population concernant sa mise aux normes et son exploitation.

Le groupe, composé de citoyens mobilisés et non d’investisseurs potentiels, a finalement effectué une mise à jour de ses démarches en octobre. Si les résultats de l’étude de marché demeureront confidentiels, ses membres insistent sur le fait que l’engouement autour de la relance de la station est indéniable.

Les éléments distinctifs de Val Neigette, à savoir son accessibilité, sa proximité de Rimouski et son ski de soirée, demeurent des éléments essentiels qui rendent sa revalorisation potentiellement intéressante dans un contexte d’affaires.

Annonce surprise

En septembre, le courtier immobilier responsable de la vente des lieux, Simon Bélanger de Via Capitale Horizon, confirmait que le propriétaire Raynald Dufour souhaitait d’opérer la station ou de la vendre en morceaux. Il n’y a donc plus de pancarte à vendre devant la station Val Neigette, fermée depuis le 9 avril 2018.

L’annonce de la vente avait été effectuée en septembre 2022. Le maire Guy Caron avait laissé entendre, à ce moment, que la Ville de Rimouski pourrait agir comme accompagnatrice d’un ou plusieurs promoteurs intéressés à relancer la station, sans toutefois acquérir la station.

Des membres de la Corporation Mont-Blanc : Guillaume Sirois, Michael Vallée, Pascale Murray, Olivier Côté, Marie-Claude Dumais, Julien Landry et Jacques Lavoie. (Photo courtoisie)

« C’est un bien privé et la Ville n’a pas à intervenir d’elle-même. Toutefois, s’il y avait un acheteur potentiel et que le propriétaire était disposé à vendre, il y a des partenariats qui pourraient être établis avec la SOPER (Société de promotion économique), donc, par extension avec la Ville. On est tout à fait disposé à regarder une proposition et à essayer de voir si le plan d’affaires a du sens », indiquait monsieur Caron lors de la mise en vente de la station.

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