Je Raccroche : soulagement pour Maïté Blanchette Vézina
Entente obtenue entre le Centre de services scolaire des PharesMaïté Blanchette Vézina se réjouit de l’entente obtenue entre le Centre de services scolaire des Phares et Je Raccroche afin que l’organisme puisse poursuivre ses activités pour l’année scolaire 2024-2025.
La député-ministre de Rimouski explique avoir travaillé ardemment afin que l’organisme, qui offre de l’accompagnement et des services scolaires aux jeunes de 16 à 30 ans, puisse conserver ses locaux dans les espaces appartenant au Centre de formation Rimouski-Neigette.
« La collaboration du Centre de services scolaire des Phares a été très importante. Je Raccroche est essentiel non seulement à Rimouski, mais pour toute la région. Il est important que nos jeunes puissent avoir les outils nécessaires pour déployer leur plein potentiel. Mon équipe et moi-même avons travaillé à trouver des solutions pour que l’organisme puisse exploiter un endroit pour continuer sa mission », indique madame Blanchette Vézina dans un communiqué.
La publication d’un article mercredi, dans le Journal Le Soir.ca, a accéléré les choses dans le dossier de Je Raccroche à tel point que le directeur, Michel Lessard, a confirmé ce vendredi matin que la situation était réglée.
« Il y a eu une entente avec le Centre de service scolaire des Phares. Nous allons rester au Centre de formation Rimouski-Neigette (CFRN). Cette entente garantit le maintien de nos locaux pour l’année scolaire 2024-2025. Des discussions sont en cours pour évaluer nos besoins en locaux et déterminer la faisabilité d’une localisation permanente dès 2025-2026 », indiquait monsieur Lessard.
L’organisme devait initialement quitter
Initialement, l’organisme avait été avisé qu’il devrait quitter ses locaux en juin parce que le CFRN en avait besoin. Je Raccroche est hébergé gratuitement au CFRN depuis 20 ans.
Au CFRN, les jeunes de Je Raccroche ont accès à un conseiller en orientation et à l’orthopédagogue du centre.
« Ce serait plus compliqué d’être ailleurs. Ça impliquerait plus de déplacements, notamment pour les examens qui se font en salle ici. Les manuels sont vendus ici aussi. Ici, le transport en commun fonctionne bien, mais si on va ailleurs où l’autobus ne se rend pas. Ce sera plus difficile pour nos jeunes », soulignait Michel Lessard, en début de semaine.
De 18 à 24 étudiants
En raison de la forte demande, Je Raccroche a augmenté son groupe de 18 à 24 jeunes cette année.
« Nous avons une liste d’attente et on veut répondre le plus possible aux besoins. Nos jeunes demandent beaucoup à nos enseignants parce que dans le même groupe, nous avons des jeunes du présecondaire jusqu’au secondaire 5. Ça demande pas mal aux enseignants », mentionne monsieur Lessard.
La clientèle de Je Raccroche est de plus en plus jeune. Michel Lessard estime que ce sont les suites de la pandémie.
« Beaucoup de jeunes qui avaient déjà des problèmes scolaires avant la pandémie ont vu leurs difficultés augmenter et le sentiment d’incompétence s’installer. Notre moyenne d’âge est passée de 21 à 18 ans. Nous aidons des jeunes de 16 à 30 ans ».
Gratuité des locaux
Michel Lessard est catégorique à l’effet que l’organisme communautaire n’existerait plus aujourd’hui sans la gratuité des locaux offerts par le CFRN depuis ses débuts.
« Il y a des années où nous n’aurions pas été capables de passer à travers. Pendant deux ans, j’étais le seul employé. Sans la gratuité, nous n’aurions pas été capables de continuer ».