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L’Agrile du frêne s’étend au Bas-Saint-Laurent

Réévaluation des limites de la zone réglementée
L’agrile du frêne est une espèce d’insectes coléoptères de la famille des Buprestidae, Il a été introduit accidentellement en Amérique du Nord.

À la suite des récentes enquêtes phytosanitaires au cours desquelles des détections de l’Agrile du frêne ont été identifiées dans de nouvelles zones, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a entrepris une réévaluation des limites de la zone réglementée pour cette espèce nuisible qui inclut maintenant Rimouski-Neigette, la Mitis et la Matapédia.

Après une analyse minutieuse des différents scénarios, l’ACIA a pris la décision d’ajouter huit nouvelles MRC à la zone réglementée.

Ces MRC incluent la MRC de Témiscamingue dans l’ouest de la province de Québec, ainsi que celles de Rivière-du-Loup, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matapédia et Avignon dans l’Est.

Mouvement du bois interdit

Conformément à l’obligation réglementaire, tout mouvement de matériel réglementé, comprenant le frêne, le bois de frêne ou des parties de frêne, ainsi que le bois de chauffage, de l’intérieur vers l’extérieur de la zone réglementée, est interdit sans l’autorisation expresse de l’ACIA.

Cette mesure vise à limiter la propagation de l’Agrile du frêne et à préserver les zones non infestées.

La larve de l’agrile du frêne est blanche. (Photo courtoisie)

Pour de plus amples détails sur les spécificités de cette réglementation ou pour toute demande d’autorisation de déplacement de matériel réglementé, il faut contacter directement l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Insecte destructeur

L’agrile du frêne (Agrilus planipennis) est un buprestidé (insecte coléoptère) originaire de l’Asie du Sud, y compris la Chine et l’Extrême-Orient russe.

La plupart des frênes nord-américains sont très vulnérables à cet insecte qui a détruit des millions d’arbres dans des zones forestières et urbaines au Canada.

Selon Ressources naturelles Canada, aucun prédateur naturel, comme le pic-bois, les autres insectes ou les parasites, n’a pu ralentir la propagation de l’agrile du frêne ou l’empêcher de détruire les arbres.

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