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Pétition pour la survie de l’école d’immersion de Trois-Pistoles

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, indique qu’il n’était pas question d’attendre la décision sans rien faire. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Le comité de relance de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles a lancé une pétition, mardi soir lors d’une soirée d’information à laquelle ont assisté une cinquantaine de personnes.

L’objectif est de convaincre l’Université Western, de London en Ontario, de la nécessité de maintenir ce service essentiel présent depuis plus de 90 ans dans la communauté pistoloise.

L’université a décrété une pause pour 2024 afin de réévaluer la situation.

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, indique qu’il n’était pas question d’attendre la décision sans rien faire.

En plus de la pétition, les familles intéressées à héberger des étudiants peuvent remplir un document d’intérêt qui sera remis en même temps que la pétition et qu’un rapport mettant de l’avant l’engagement de la communauté pour son école, en avril.

Processus de révision

Le programme étant toujours en processus de révision par l’Université Western, la Ville de Trois-Pistoles, en collaboration avec le réseau des familles hôtesses, réitère son vif intérêt pour le retour du programme en 2025.

L’école d’immersion en langue française anime Trois-Pistoles en été depuis 1932. (Photo courtoisie)

Implantée en 1933, l’École d’immersion française de Trois-Pistoles est la plus vieille école du genre au Canada. Ses activités génèrent des retombées économiques et sociales importantes pour l’ensemble de la communauté pistoloise.

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