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Sucres : le niveau d’une saison complète déjà atteint

Le Bas-Saint-Laurent compte 500 entreprises acéricoles qui génèrent des revenus de 90 M$ par année. (Photo Facebook Fédération des producteurs acéricoles) .

Les producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent connaissent une saison des sucres exceptionnelle avec une production qui atteint presque le niveau d’une saison complète avec le début du mois d’avril.

« C’est du jamais vu. Généralement, nous avons l’habitude de dire que ce qu’on produit en mars est un bonus parce que la saison des sucres est vraiment en avril. Nous sommes contents lorsque nous avons une demi-livre de sirop à l’entaille en mars. Nous sommes maintenant aux alentours de trois livres et les prévisions météorologiques à long terme augurent très bien pour nous. C’est vraiment une année inespérée. Nous sommes au paradis », commente le président des producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Justin Plourde.

Le temps maussade et les récentes bordées de neige ont un effet très positif sur la qualité de l’eau d’érable et du sirop qui en découle.

« L’eau est claire et le sirop est doré et goûteux. La qualité est au rendez-vous. C’est un mois de mars historique dans la région autant pour la qualité que pour la quantité », précise monsieur Plourde.

Gel et dégel

Un début de saison hâtif ne signifie pas nécessairement une fin de saison hâtive.

« C’est la météo qui fait foi de tout. Tant qu’il y aura du gel la nuit et du dégel le jour, les érables vont couler. Notre pire ennemi, c’est la chaleur. Il ne faudrait pas que le mercure grimpe à 15 degrés pendant quelques jours consécutifs. Cela signifierait l’arrivée de la sève et la fin de la saison. Tant qu’il fera entre 5 et 8 degrés, nous serons en voiture. Si c’est le cas, les érables peuvent couler jusqu’en mai », affirme Justin Plourde.

Une année de rêve

Les opérations des acériculteurs ont été facilitées par la faible quantité de neige au sol.

Le président du Syndicat des producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Justin Plourde. (Photo courtoisie)

« C’est vraiment une année de rêve. Les opérations d’entaillage ont été beaucoup plus faciles et plus rapides en raison des faibles quantités de neige au sol. Certaines années, les producteurs doivent pelleter pour déterrer leur tubulure, sans oublier le déneigement pour se rendre aux érablières. Ce sont des coûts de main-d’œuvre en moins qui ont fait du bien à la suite de la saison désastreuse de l’année dernière », indique monsieur Plourde.

Le Bas-Saint-Laurent compte 500 entreprises acéricoles qui génèrent des revenus de 90 M$ par année.

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