Hôtel de ville d’Amqui : cinq soumissions entre 6,5 et 7,5 M$
Le plus bas soumissionnaire est Construction L.F.G de Carleton-sur-Mer
Par 09.04.2024 07:00
La Ville d’Amqui a reçu cinq soumissions à son appel d’offres pour la relocalisation de l’Hôtel de Ville et le réaménagement de la cour du carrefour sportif.
L’ouverture des soumissions a eu lieu vendredi dernier (5 avril). Les montants des soumissions varient entre 6 532 475,00 $ et 7 547 000,00 $.
Le plus bas soumissionnaire est Construction L.F.G de Carleton-sur-Mer. Les autres soumissionnaires sont Habitats Construction Matane (7 191 277,00 $), Les Constructions Réjean Madore d’Amqui (7 399 427,86 $), Construction René Bouchard de Matane (7 425 000,00 $) et Construction Albert de Rimouski (7 547 000,00 $.).
« Ça fait plusieurs années que le projet est sur la table. Le règlement d’emprunt de 9,5 M$ touche les deux projets, soit l’Hôtel de Ville et le carrefour sportif. Ça comprend les plans et devis », explique la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette.
Programmes de subventions
Le réaménagement du carrefour sportif bénéficie d’un du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS).
« La subvention devait couvrir 66% des coûts, mais comme nous pouvons maintenant cumuler les aides, nous avons appliqué sur d’autres programmes et nous continuons de le faire », précise la mairesse.
Pour l’Hôtel de Ville, la Ville d’Amqui a également changé de programme de subventions.
« Nous sommes maintenant avec le Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM) qui fait en sorte que la subvention qui nous est accordée de 66% est au coût réel du projet. C’est plus intéressant pour nous. On peut aussi cumuler les programmes, ce qui fait que nous poursuivons nos recherches pour additionner les subventions pour que la partie à la charge des citoyens soit la plus petite possible », poursuit madame Blanchette.
Dans une zone inondable
La mairesse souligne que l’Hôtel de Ville est présentement dans une zone inondable, ce qui exclut une rénovation du bâtiment actuel ou une construction à proximité.
« Si vous venez le printemps, vous allez ce que ça veut dire une zone inondable. Toutes les options ont été envisagées et discutées. Lorsque je suis arrivée comme conseillère, en 2017, il y avait déjà des projets sur la table. Sept ans plus tard, nous allons en appel d’offres ».