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20 : Maïté Blanchette Vézina remet les pendules à l’heure

Futur prolongement de l'autoroute entre Trois-Pistoles et Rimouski
Maïté Blanchette Vézina est catégorique. Le projet de la 20 se rendra à Rimouski. (Photo journallesoir.ca)

Maïté Blanchette Vézina remet les pendules à l’heure. La ministre régionale du Bas-Saint-Laurent réfute les propos de sa collègue de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, qui affirmait que Québec évaluait aussi l’option d’améliorer la route 132, entre Trois-Pistoles et Rimouski, au détriment d’un prolongement de l’autoroute 20.

Même si elle a tenté de nuancer ses propos par la suite, l’entrevue accordée par madame Dionne à l’émission « Même fréquence » de Radio-Canada, lui colle à la peau depuis la semaine dernière.

Maïté Blanchette Vézina est catégorique. Le projet de la 20 se rendra à Rimouski, même si le ministère des Transports doit recommencer presque à zéro par rapport aux études de faisabilité et aux tracés suggérés, ce qui comprend aussi la construction du pont sur la rivière des Trois-Pistoles.

« L’actualisation des études d’un futur pont fait partie du projet de prolongement de l’autoroute 20. Le projet de prolongement comporte actuellement deux phases de conception. La phase 2B inclut le tronçon entre Notre-Dame-des-Neiges et Trois-Pistoles incluant un pont au-dessus de la rivière des Trois-Pistoles et la phase 3, soit le tronçon de 47 km situé entre Trois-Pistoles et Rimouski. La construction du pont pourra se faire une fois que l’ensemble des études, les consultations et la liste des travaux inscrits au décret ministériel seront complétés », indique la députée-ministre de Rimouski par courriel.

Madame Blanchette Vézina insiste que le gouvernement Legault tient à réaliser le projet, mais en respectant minutieusement chacune des étapes, dont l’actualisation de l’étude du BAPE qui tiendra compte des nouveaux critères, améliorations et sensibilisations du milieu.

« Les deux phases du projet se font en parallèle, mais ne sont pas aux mêmes étapes dans le processus », précise-t-elle.

« Elle ne sait pas de quoi elle parle »

Dans un entretien réalisé lundi avec le Journal Le Soir.ca, le président de l’Association des citoyens en faveur du prolongement de l’autoroute 20, Pierre-Paul D’Anjou, déclarait qu’Amélie Dionne, « ne sait pas de quoi elle parle » lorsqu’elle laisse planer le doute sur la suite envisagée entre Trois-Pistoles vers le district Bic à Rimouski.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

« Les gens qui sont de chaque côté de la 132 entre Trois-Pistoles et Le Bic sont pollués par le bruit, l’odeur d’essence des camions lourds et les risques d’accident chaque fois qu’ils sortent de leur cour. C’est encore plus vrai pour les producteurs agricoles. Une 132 améliorée ne réglera pas ces problèmes. Je ne comprends pas la sortie d’Amélie Dionne, qui est venue contredire sa ministre régionale (Maïté Blanchette-Vézina, députée de Rimouski) en parlant d’une 132 améliorée », commente monsieur D’Anjou.

Il se dit déçu du silence des élus municipaux de la MRC de Rimouski-Neigette dans le dossier.

« Nous n’avons reçu aucun appui du maire de Rimouski ou du préfet de la MRC dans nos actions. Lorsqu’une pétition à été lancée pour améliorer la 20 entre Rimouski et Mont-Joli, le préfet de La Mitis et le maire de Mont-Joli ont tout de suite fait connaître publiquement leur appui ».

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