Déstigmatiser l’arrêt de travail
La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-StangC’est officiellement annoncé, je serai au colloque international de l’Association québécoise pour la réadaptation psychosociale, la semaine prochaine, en compagnie de ma coanimatrice et bonne amie Marie-Claude Guérette!
Notre atelier s’intitule « Traverser le brouillard : trouver un sens à l’arrêt de travail ». C’est un sujet important parce qu’il s’agit d’une période déterminante dans le rétablissement en santé mentale de plusieurs personnes.
Hospitalisation ou pas, assurances ou pas, approbation des proches ou pas, c’est quelque chose qui s’impose autant qu’en rétablissement physique.
Pourtant, c’est souvent beaucoup plus difficile à accepter dans le cas du rétablissement en santé mentale. J’ai moi-même attendu d’avoir des symptômes physiques pour aller voir le médecin et m’accorder cet arrêt dont j’avais besoin depuis si longtemps.
Depuis que je m’affiche professionnellement comme personne ayant vécu un burnout, les gens me partagent régulièrement leurs propres expériences de santé mentale, et ce, lors de notre toute première interaction.
Ce qui me frappe, c’est à quel point c’est commun
Je peine à réellement comprendre pourquoi je baignais dans tant de honte lorsque je le vivais moi-même, mais mon souvenir de cette émotion reste vif.
Je la revis encore parfois, à des degrés plus modérés, lorsque le bon déclencheur se présente au mauvais moment.
En fait, c’est essentiel de comprendre que l’être humain a des cycles et a besoin de périodes de recul, de repos, d’hibernation.
Les repousser ne nous rend aucun service, mais le désir de maintenir le rythme est plus fort pour bien des raisons. La stigmatisation du temps d’arrêt au bénéfice de notre santé mentale en est une importante.
Marie-Claude et moi abordons ce sujet dans le tout nouvel épisode du balado dans la série spéciale Histoires de pairs maintenant disponible sur Apple, Spotify et en format vidéo sur YouTube ci-dessous.
Garde espoir. Comme ma collègue l’a si bien verbalisé dans l’épisode, le printemps finit par arriver même après les hivers les plus rudes.
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