Autoroute 20 : mission accomplie pour Pierre-Paul D’Anjou
À 79 ans, l'homme engagé dans son prolongement désire prendre un peu de reculC’est avec le sentiment du devoir accompli que le président de l’association des citoyens en faveur du prolongement de l’autoroute 20, Pierre-Paul D’Anjou, prend un peu de recul par rapport à son implication dans ce dossier.
« Lorsque j’ai initié la formation de cette association, l’objectif était de convaincre le gouvernement de relancer le dossier, ce qui a été fait. L’association est entre bonnes mains. Nous avons des gens de toutes les municipalités le long de la route 132 du Bic à Notre-Dame-des-Neiges. L’objectif de départ est atteint, mais il va falloir que l’association reste vigilante. Il y a le groupe d’opposants au pont qui se fait entendre, mais la ministre Maïté Blanchette-Vézina a été très claire à l’effet que le prolongement de la 20 se ferait », commente-t-il.
À 79 ans, monsieur D’Anjou désire prendre un peu de recul. Il passe le flambeau à trois nouveaux porte-paroles, Caroline Lamontagne, Blandine Michaud et Raynald Lavoie.
« Quand je m’implique, je le fais à fond, tellement que ça m’empêche de dormir. Je dois penser à moi. Un comité exécutif a été formé au sein de l’association. Je leur ai dit que j’avais fait mon bout. Présentement, ça bouge au gouvernement. Le ministère est de retour sur le terrain pour redémarrer le projet. C’est ce que je voulais. Mon mandat est complété. Ce sera à l’Association de faire le suivi pour s’assurer que les choses vont avancer », indique Pierre-Paul D’Anjou.
Ne pas lâcher
Ancien directeur des ventes pour la division du Québec de la Brasserie Molson Coors, celui qui a aussi participé à la relance du Festival d’automne de Rimouski au début des années 2000 a tout de même pris part à la mobilisation, organisée le 25 mai dernier à Saint-Fabien, pour réclamer le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski.
« Ce n’est pas normal que nous ayons encore besoin de crier pour avoir la 20 en 2024. Les opposants peuvent dire ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune raison d’être contre la 20. Ne lâchez pas. Ça n’a pas d’allure de vivre comme ça » a déclaré monsieur D’Anjou à la centaine de personnes présentes.
Pierre-Paul D’Anjou rappelle que Tourisme Bas-Saint-Laurent travaille sur un projet de cyclotourisme le long de la 132.
« Le bout qui pose problème est celui où il n’y a pas d’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Bic ».