SÉPAQ-Anticosti : le chef de groupe doit partager

La saison 2024 de la chasse du cerf Menier s’annonce encore exceptionnelle sur Anticosti, sinon davantage que l’an dernier. Chaque membre d’un même groupe doit profiter pleinement de son séjour, sans perdre une seule journée et éviter le pire.

Chasser le chevreuil en son paradis, c’est l’expérience d’une vie. D’où l’importance que le chef de groupe remplisse ses obligations de chef, qui vient avec des fonctions précises.

Au cours des dernières années, certaines lacunes ont été observées sur les formulaires d’enregistrement des groupes de chasseurs, qui précèdent leur arrivée sur l’île dans le territoire de SÉPAQ-Anticosti

Si les formulaires d’enregistrement parviennent au chef de groupe plusieurs semaines avant le séjour, ce n’est pas pour rien. Il doit les partager avec les autres membres du groupe pour que chacun remplisse en bonne et due forme.

Une des principes cases non complétées, et celle où doit être inscrit le numéro du Certificat du chasseur, qui permet au personnel de SÉPAQ-Anticosti de préparer, à l’avance les permis de chasse des membres du groupe.

Dans le cas contraire, au pire donc, la première journée de chasse pourrait être retardée, même reportée au lendemain.

Obligations du chef de groupe

« La notion de chef n’est pas de garder les documents pour lui, mais les partager avec les autres membres du groupe. Avec la quantité de chasseurs qu’on reçoit, 3 762 en 2024, on dirige les informations requises vers le chef du groupe », explique le responsable du service à la clientèle, Daniel Lévesque, en entrevue dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature ».

Le chef de groupe va recevoir, fin juin ou début juillet, par courriel, un nouveau formulaire qu’il doit transmettre à ses chasseurs et s’assurer que chacun complète le sien en mode électronique.

« Puis il recevra automatiquement sa confirmation par courriel, avec les données fournies, dont le numéro de son certificat du chasseur. Ce qui nous permettra de prendre de l’avance dans l’émission des permis de chasse », ajoute Daniel Lévesque. 

Le nouveau formulaire d’enregistrement est accompagné d’un nouveau guide de séjour comportant des informations pertinentes, à lire absolument, ainsi que des modalités de réservations pour une année subséquente.

Autres oublis !

Mais il n’y a pas que le numéro du Certificat du chasseur qui n’apparaît pas sur un formulaire d’enregistrement. Comme le nom du conducteur du « pick-up » du groupe, pour louer un véhicule.

Le conducteur attitré doit être détenteur d’un avenant de protection (FAQ-27) de sa compagnie d’assurances, une preuve téléchargeable. Un véhicule de la SÉPAQ a une valeur de 70 000$.

Il arrive aussi qu’un chef de groupe « oublie » de fournir les coordonnées d’un ou même deux des quatre chasseurs du groupe, lesquels s’identifient une fois à l’un des aéroports Est et Ouest sur l’île. Autres retards en perspective.

« Et tout ça retarde la chaîne de l’opération. Pour produire les permis de chasse, comme dans l’île, le terminal du ministère de la Faune n’est pas relié à la technologie numérique, et on doit produire des permis papiers. Si le chef de groupe ne transmet pas les informations demandées, ça retarde tout le processus. On est confiant qu’avec le nouveau formulaire, le chef de groupe va relayer toute l’information à ses chasseurs. On aura tout ce qu’il nous faut pour prendre les devants, compléter la paperasse, afin que tout soit prêt à l’arrivée du groupe pour la chasse du lendemain », estime Daniel Lévesque.

Une douzaine de jours avant la date du début du séjour de chasse, le chef de groupe recevra un autre courriel comportant cette fois, les détails du vol vers l’île aux cerfs.

Bonne chasse!