Fermeture de Desjardins : dernière tentative à Saint-Fabien

À quelques jours de la date butoir pour la fermeture des caisses Desjardins de Saint-Fabien, Saint-Gabriel et Sainte-Luce, environ 200 personnes se sont rassemblées, dimanche midi à l’aréna de Saint-Fabien, pour demander une dernière fois à Desjardins de revenir sur sa décision.

« Ce n’est pas une manifestation contre Desjardins. Nous ne sommes pas en guerre contre Desjardins, bien au contraire, on veut les garder », a lancé d’entrée de jeu le maire de Saint-Fabien, Mario Beauchesne, qui demande à Desjardins de gardes un service dans sa municipalité.

« Le nombre de personnes qui se sont déplacées démontre l’importance qu’ils accordent à la présence de la caisse à Saint-Fabien. Le message est clair : on veut garder notre caisse », a ajouté le porte-parole du comité de citoyens, Jérôme Bellavance.

Présence de plusieurs élus

Des collègues maires sont venus apporter leur soutien à Mario Beauchesne.

Le maire de Saint-Eugène-de-Ladrière, Claude Viel, a parlé de l’importance de la caisse de Saint-Fabien pour sa population qui n’a plus de services depuis plus de 10 ans années.

« Saint-Fabien, ce n’est pas si loin, mais là il va falloir aller jusqu’au Bic ».

La mairesse de La Trinité-des-Monts, Chantale Gagnon, s’explique mal cet éloignement de Desjardins de sa mission coopérative de base.

Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette et maire de Saint-Anaclet-de-Lessard, Francis Saint-Pierre, trouve désolant la perte de services dans les communautés rurales.

« Là c’est la caisse, après ce sera le dépanneur, l’épicerie, l’école. On ne peut pas accepter ça ».

Des transferts vers une banque

Le maire de Saint-Gabriel-de-Rimouski, Georges Deschênes, affirme qu’au moins 75% des gens à qui il parle lui ont dit que si leur caisse ferme, ils vont se tourner vers une banque.

« C’est inadmissible qu’une quinzaine d’administrateurs décident de l’avenir d’une caisse ».

Retenu à Ottawa, le député bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les-Basques, Maxime Blanchette-Joncas, avait mandaté son adjoint Axel Bérubé-Gagnon, pour faire part de son soutien aux organisateurs.

Il n’y avait personne pour représenter la députée de Rimouski au provincial, Maïté Blanchette Vézina.