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Sœurs du Saint-Rosaire : prêtes pour leur 150e anniversaire

Multitude d'activités diverses jusqu'en juin 2025
Le comité organisateur du 150e anniversaire de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

La Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire compte souligner son 150e anniversaire en grand. Le comité organisateur mis sur pied a préparé une multitude d’activités diverses afin de commémorer son apport important à l’éducation et l’instruction des jeunes, autant à Rimouski que dans les Amériques.

Jusqu’en juin 2025, les Sœurs du Saint-Rosaire souhaitent toucher toutes les générations avec des messes présentées dans plusieurs villes, des pèlerinages, une exposition muséale, des conférences, un repas communautaire, une pièce de théâtre orignal et des concerts mettant en vedette des artistes connus de l’Est-du-Québec.

Les festivités débuteront le dimanche 30 juin prochain, à 15 h, avec la messe d’ouverture du 150e à la chapelle de la maison mère à Rimouski.

« Célébrer un 150e de fondation, c’est prendre conscience de la valeur d’une intuition, d’un charisme, d’un rêve réalisé envers et contre tout. Se souvenir est à la fois naturel et essentiel afin de rendre le passé présent et vivant. C’est un événement porteur de réalisations qui ont marqué l’évolution des divers milieux où nous avons œuvré », estime la supérieure générale de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, Sœur Marie-Alma Dubé.

Besoin existentiel

En 1874, l’évêque de Rimouski, Mgr Jean Langevin, met sur pied une association de jeunes filles afin se consacrer à l’éducation et l’instruction chrétienne dans les écoles de son territoire.

À sa demande, Élisabeth Turgeon dirige cette association à partir de 1875. Elle décide d’en faire une communauté religieuse malgré les réticences de Mgr Langevin.

Aujourd’hui, la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire demeure présente au Canada, aux États-Unis, au Nicaragua, au Guatemala et au Honduras.

La supérieure générale de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, Sœur Marie-Alma Dubé (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
Marie-Élisabeth Turgeon (Photo Wikipédia)

« Pour la région, c’était un besoin existentiel. Le diocèse était très vaste et personne n’était disponible en Gaspésie et sur la Côte-Nord. La communauté répondait à des besoins en éducation. Elle a contribué à former des leaders dans la société. Des gens qui ont pris confiance en eux, puisqu’ils ont été habitués très jeunes à remplir des engagements. », estime Soeur Marie-Alma Dubé.

La Maison Mère compte 157 sœurs. Environ 200 de la congrégation poursuivent leur mission à l’international.

Le 150e anniversaire célébrera sa fondatrice de la congrégation, Élisabeth Turgeon, notamment avec un pèlerinage organisé à Beaumont, dans Chaudière-Appalaches, sa ville natale.

Vente de la maison mère

Ces célébrations débutent alors que la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire a concrétisé, en mars dernier, la vente de la maison mère à l’organisme immobilier à but non lucratif rimouskois Serviloge.

Le transaction, au coût de 20,1 M $, permettra l’aménagement de 44 logements sociaux et abordables. Elle comprend tous les bâtiments, la chapelle, les jardins, les vergers et l’unité de soins de santé, premier bâtiment de certification LEED à Rimouski.

L’achat de la propriété permettra maintenant à l’organisme de débuter les travaux de transformation, de mise aux normes et de changement d’usage de l’édifice.

La maison mère de la Congrégation des Soeurs du Saint-Rosaire à Rimouski. (Photo journallesoir.ca)

Évaluée globalement à 50 M $, sa conversion se réalisera en plusieurs phases durant les prochaines années, en collaboration avec différents partenaires.

« Ce projet, c’est la requalification d’un bâtiment de 117 ans qui conservera la mémoire de notre mission enracinée dans 150 ans d’histoire au service de la population. Je suis pleine de confiance en l’avenir. On va sans doute disparaître comme organisation, mais je suis confiante, parce que la population s’implique et prend la relève de ce que nous avons été », indique Soeur Marie-Alma Dubé.

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