Zone d’économie bleue : « on attend le privé » – François Legault
Le Journal Le Soir.ca s'entretient avec le premier ministre du QuébecLors d’une entrevue accordée au Journal Le Soir.ca en marge du caucus présessionnel de la CAQ à Rimouski, le premier ministre François Legault a fait le point sur la zone d’économie bleue qui tarde à être annoncée à Rimouski.
« L’idée des zones d’innovation, c’est de faire un peu ce qui se fait depuis longtemps en Californie dans la « Silicone Valley », c’est-à-dire mettre ensemble des entreprises, des universités et des collèges pour faire de la recherche et la commercialiser. Il faut qu’il y ait du privé et du public », explique monsieur Legault.
Le gouvernement souhaitait mettre en place quatre ou cinq zones d’innovation et il a reçu 32 demandes.
« À Rimouski, il y a une zone autour du maritime et de tout ce qu’on peut faire autour de l’eau. J’en ai parlé avec le maire, Guy Caron, qui me dit que le bout privé s’en vient, mais qu’il n’est pas tout à fait encore là. Dès que le privé sera au rendez-vous, nous allons investir du côté public pour être capables de créer cette zone-là, mais là on attend après le privé », précise le premier ministre.
Implication des entreprises
François Legault souligne qu’avant d’aller de l’avant avec des investissements publics, ça va prendre une implication des entreprises.
« Je ne veux pas avoir seulement des investissements publics payés par les contribuables. Il faut travailler avec les entreprises privées à innover et à développer de nouveaux produits ».
L’ex-ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, avait affirmé, le printemps dernier, que les conditions nécessaires à la création d’une zone d’innovation bleue à Rimouski et à Grande-Rivière ne sont pas encore réunies.
Il indiquait à ce moment que ces zones pourraient s’officialiser si des projets privés se matérialisaient.
Les zones d’innovation, comme la zone d’économie bleue, visent à attirer, dans des territoires délimités, des talents, des entrepreneurs, de grands donneurs d’ordres ainsi que des chercheurs du Québec et d’ailleurs.
Différents acteurs socioéconomiques sont mis à contribution, comme des entreprises, des organismes à vocation économique, des établissements de recherche et d’enseignement ainsi que les municipalités.
Le parc aéroportuaire Pierre-De Bané de Mont-Joli, le plus grand parc industriel vierge à l’Est de Lévis, suscite aussi l’intérêt de la part du gouvernement du Québec, notamment pour la mise en place de la future zone d’innovation bleue.
À lire aussi :