Minimaisons : « elles ne sont pas interdites à Rimouski »
Guy Caron fait le point sur la réglementationLe maire de Rimouski, Guy Caron, fait le point sur la réglementation concernant les petites habitations que plusieurs appellent minimaisons. Il indique qu’il est faux d’affirmer qu’elles sont interdites à Rimouski.
« Il y a des nuances. Lorsqu’on parle de minimaisons, il y a deux choses. La première, c’est une unité d’habitation secondaire sur un terrain où il y a déjà une habitation. Un peu comme un cabanon, mais qui serait vivable et relié aux services d’aqueduc et égouts. Présentement, ce n’est pas permis, mais des modifications se font au schéma d’aménagement de la MRC pour le permettre éventuellement », commente monsieur Caron, au lendemain de l’intervention d’une quinzaine de citoyens à la séance du conseil municipal de lundi soir.
Ils réclamaient que la Ville de Rimouski soit plus proactive pour permettre la construction de minimaisons.
Même si ça devenait permis à la suite des modifications au schéma d’aménagement de la MRC de Rimouski-Neigette, Guy Caron précise que ce sera interdit dans les secteurs non desservis pour les services d’aqueduc et égouts.
« C’est le gouvernement provincial qui l’interdit. Il y a eu des demandes de modifications. Le gouvernement a dit non. Nous ne pouvons pas comme ville y aller dans l’illégalité ».
Des quartiers de minimaisons
Le maire Caron signale que les quartiers de minimaisons sont permis à Rimouski afin de lutter contre la pénurie de logements et qu’il y a même des endroits prévus pour cela dans la réglementation municipale.
« Nous avons identifié des terrains pour cela à Pointe-au-Père et à Sainte-Blandine, mais aucun promoteur n’a démontré de l’intérêt pour le moment », précise-t-il.
Présentement, la réglementation permet une maison d’un minium de 50 mètres carrés sur un terrain individuel.
« Pour construire quelque chose de plus petit, ça prendrait une dérogation ou un PPCMOI. À ce moment, ce serait étudié au cas par cas. La situation ne nous a pas été présentée encore », indique monsieur Caron.