Crise du logement : « le rattrapage est en cours » -François Legault

Si l’immigration de masse a forcé son gouvernement à agir rapidement, François Legault estime que le rattrapage s’effectue actuellement pour régler la crise du logement qui affecte de nombreuses villes d’importance comme Rimouski.

Lors d’une entrevue accordée au Journal Le Soir.ca en marge du caucus présessionnel de la CAQ, le premier ministre du Québec signale que plusieurs annonces ont eu lieu à Rimouski, autant privées que publiques, où plus de 800 logements ont été annoncés seulement depuis la fin d’août.

Le Groupe DTM de Rimouski investira 120 M$ pour construire 400 nouvelles unités résidentielles dans le district Bic, tandis que la Société de développement Angus a confirmé l’érection de 324 appartements grâce à un investissement gouvernementale de 64,3 M$ sur le site de l’ancien centre commercial Cooprix, entre la rue Saint-Germain Est et le boulevard René-Lepage.

Lundi dernier, l’organisme Mission Unitaînés a procédé la première pelletée de terre de 100 logements sociaux et abordables sur la rue Corneau, près de l’immeuble La Conviviale de l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN).

Concrétiser des projets

« Nous avons souhaité avoir plus d’étudiants étrangers afin d’être capables d’avoir plus de programmes dans nos cégeps et nos universités en région. On a voulu accepter ces étudiants. Il faut les loger. Il faut voir aussi qu’il y a eu une exagération de la part du gouvernement fédéral. Depuis deux ans, nous sommes passés de 300 000 immigrants temporaires à 600 000. De penser construire des logements en deux ans pour tout ce monde-là, ce n’était pas réaliste », estime monsieur Legault.

Avec un taux d’inoccupation à 0,6% et un prix moyen se chiffrant à 749$ par mois, le premier ministre dit vouloir collaborer, par l’entremise de sa députée-ministre Maïté Blanchette Vézina, pour résoudre la crise du logement.

Plusieurs règles administratives et environnementales demeurent aussi contraignantes pour de nombreux entrepreneurs privés, qui sortent à peine de la hausse des taux d’intérêts et des matériaux de construction.

« Il y a un rattrapage qui se fait. Il y a des annonces qui se font. Si le gouvernement peut aider, on sera là pour accompagner les villes comme Rimouski à concrétiser des projets d’importance », explique François Legault.