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Un voyage spécial pour Mathieu Cataford

L’Océanic visite les Eagles et les Mooseheads vendredi et dimanche
Mathieu Cataford (Photo lesoir.ca – René Alary)

L’Océanic poursuivra sa séquence de neuf parties sur la route avec des arrêts à Sydney et Halifax, vendredi et samedi. Détentrice d’un dossier de 1-3, la formation rimouskoise va tenter de coller deux victoires pour la première fois de la jeune saison.

Le vétéran de 19 ans, Mathieu Cataford, ne panique pas avec le lent départ de sa nouvelle équipe.

« Il peut arriver plusieurs choses en début de saison. La première fin de semaine, il manquait plusieurs joueurs. Dans mon cas, je suis revenu juste avant nos deux derniers matchs, ça faisait quasiment trois semaines que j’avais joué avec les gars. On a démontré de belles choses en fin de semaine dernière. Offensivement, on a compté des buts (10). C’est plutôt défensivement qu’il faut mettre l’accent. Si on fait des corrections, il n’y aura pas de problèmes. On est encore tôt. Le talent est là, il faut trouver la chimie. En fin de semaine, ce sera une belle occasion de trouver notre rythme », explique l’attaquant étoile de 19 ans, acquis des Mooseheads en juin dernier.

Mathieu Cataford enfile son chandail de l’Océanic devant le copropriétaire et président du conseil d’administration de l’équipe, Alexandre Tanguay. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Dimanche, il vivra justement un moment particulier avec la seule visite de l’Océanic à Halifax, là où il a joué ses trois premières saisons dans le circuit. L’an dernier, il a cumulé un reluisant dossier de 40-50-90 et mis la main sur le titre de joueur le plus utile à son équipe dans la LHJMQ.

« Ce sera spécial, c’est un des matchs que j’ai plus hâte de jouer cette année. Il y aura certainement une belle cérémonie. J’ai adoré mes saisons à Halifax » poursuit Cataford qui joue sur un trio avec Alexandre Blais et Pavel Simek.

Il a connu un excellent départ avec sa nouvelle équipe la semaine avec un but et quatre passes en deux parties.

Maritimes

Mathieu Cataford dans l’uniforme des Mooseheads d’Halifax (photo Facebook)

Comme l’Océanic, les Eagles (0-3-0-1) sont une équipe qui tarde à s’imposer, eux qui sont des aspirants aux grands honneurs. Pour ce qui est des Mooseheads, c’est tout le contraire. Ils sont en reconstruction, mais présentent une belle fiche de 4-1. 

« Ça fait trois saisons que je joue environ huit matchs contre chaque équipe des Maritimes. Ce n’est pas un terrain inconnu pour moi. Cap-Breton, ce n’est jamais une place facile à jouer contre. Comme nous, ils n’ont pas le départ qu’ils voulaient. Les deux équipes vont essayer de rebondir, ça va donner un bon match », estime Cataford.

Las Vegas avant Rimouski

Cataford est de retour avec l’Océanic après son camp d’entrainement avec les Golden Knights de Las Vegas avec qui il a signé un contrat de trois ans après avoir été sélectionné en 3e ronde en 2023.

« Ce fut une très belle expérience. L’an dernier, une blessure m’avait empêché d’y prendre part. J’ai eu l’occasion de jouer un match présaison contre Los Angeles dans l’amphithéâtre de 17 000 spectateurs avec tout ce que ça signifie comme staff d’équipe. Disons qu’on ne parle pas des mêmes budgets que dans le junior. Je suis content de la manière que j’ai performé. »

Il entreprend une saison remplie de défis pour lui. Le premier viendra avec le camp de sélection d’Équipe Canada Junior en décembre en vue du championnat mondial durant le temps des fêtes.  

« J’aimerais bien me tailler une place dans l’équipe. Pour ce qui est de mes objectifs, c’est de tout gagner. Je me fixe toujours d’avoir une meilleure saison que l’année précédente. J’ai eu l’opportunité de me rendre en finale avec Halifax à ma deuxième saison. Je sais ce qu’est se rendre au bout, mais de ne pas gagner. Cette année, j’aimerais ça tout gagner. »

Bon départ ?

Il sera intéressant de voir comme genre de début de match aura l’Océanic vendredi après un départ très difficile à Boisbriand, dimanche dernier. Le temps de la dire, l’Armada avait pris les devants 3-0. Joël Perrault en est bien conscient.

« Après avoir regardé le match à tête reposée, il y a eu de petites erreurs qui sont facilement corrigibles. C’est souvent de la concentration. Moi, le premier, je dois faire en sorte que mon équipe est préparée et prête à sortir fort en partant, chose qu’on n’a pas faite deux fois sur quatre. La situation a été adressée aux joueurs. À Boisbriand, on a fait beaucoup de bonnes choses. On a eu 65 % de temps de possession de la rondelle. Il faut un peu plus opportuniste et être meilleur à débuter nos parties », dit-il.

Jeu de puissance

L’un des aspects du jeu qui tarde à s’imposer est le jeu de puissance avec un seul succès en onze occasions après quatre parties. Le fait de n’avoir pas eu l’occasion de pratiquer avec tous les vétérans n’a pas aidé. Lors des entrainements cette semaine, quelques ajustements ont été apportés aux combinaisons.

Spencer Gill et se retrouve avec Alexandre Blais, Mathieu Cataford, Jacob Mathieu et Maxime Coursol. L’autre unité est composée de Luke Coughlin, Pier-Olivier Roy, Quinn Kennedy, Pavel Simek et Dominic Pilote.  

St-Denis : c’est pour bientôt

L’attaquant Maël St-Denis ne sera pas disponible en fin de semaine. Par contre, son retour est pour bientôt, lui qui a commencé à s’entrainer sur la glace avec contact. 

Samuel St-Hilaire sera devant le filet, vendredi à Sydney. Retenu chez lui pour ses études cette semaine, William Lacelle a raté les entrainements. Il rejoindra l’équipe par avion jeudi en Nouvelle-Écosse.

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