Le CNM Évolution pourrait-il reprendre du service ?
De l’action autour du navire à Grand-Métis
Des travaux semblent être en cours sur le CNM Évolution. Du moins, il y a de l’action autour du navire qui séjourne le long de la route 132 à Saint-Flavie. Est-ce que le bateau pourrait reprendre du service ?
Le Journal Le Soir.ca a contacté la présidente-directrice générale de la SOPER, Marina Soubirou, qui n’est pas au courant de travaux sur le CNM Évolution.
« Nous travaillons actuellement avec un promoteur que nous accompagnons pour la mise en œuvre de son projet de traverse. Notre rôle à la SOPER est de faciliter le lien entre les différentes parties prenantes impliquées (promoteur, gouvernement, ports, municipalités, etc.) pour rétablir le lien au plus vite. Nous collaborons ainsi avec le territoire de Forestville au sein de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville », précise madame Soubirou.
En mai dernier, le maire de Rimouski et président de la SOPER, Guy Caron, indiquait au Journal Le Soir.ca que le principal défi était de trouver un bateau et non de trouver un promoteur intéressé à opérer le service de traverse.
Des discussions pour une acquisition
Avant son décès, le regretté propriétaire de navire, Hilaire Journault, avait mentionné qu’il avait des discussions pour une acquisition du CNM Évolution par un opérateur éventuel.

« Le problème ce n’est pas tant de trouver un opérateur. C’est vraiment de trouver le bon navire dont l’acquisition va permettre de ne pas générer un déficit d’opération. C’est vraiment le grand défi. Pour l’instant, nous sommes à travailler là-dessus. C’est vraiment mon souhait le plus cher qu’on puisse en arriver à une entente avec un opérateur pour offrir un service viable et fiable entre les deux rives », précisait monsieur Caron.
Sans service depuis trois ans
La Traverse Rimouski-Forestville était en arrêt pour un 3e été consécutif.
Insatisfaite du service offert par le CNM Évolution, la SOPER et la Société d’économie et de développement de Forestville avaient lancé un appel d’intérêt, en février 2022, pour trouver un armateur et monter une corporation à but non lucratif pour un nouveau service que l’on espérait lancer en avril de la même année, mais ce ne fut pas le cas.