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Chasse et pêche

Yves Gagnon vit son rêve à Anticosti

Le Rimouskois est devenu guide dans le secteur de Chaloupe
« C’est comme si je chassais moi-même en guidant dans cette belle île, tout en profitant de cette chasse extraordinaire qu’est celle du chevreuil d’Anticosti », estime Yves Gagnon, ici avec un cerf récolté par son chasseur. (Photo courtoisie Yves Gagnon)

De nombreux chasseurs rêvent de chasser le cerf d’Anticosti, mais un technicien en aquaculture de formation, spécialisé saumon, Yves Gagnon, rêvait de les guider.

Il y a trois ans, par un concours de circonstances, le retraité rimouskois, qui est déjà un adepte de chasse de grands gibiers, est passé du rêve à la réalité.

Après ses débuts dans le secteur McDonald, on retrouve Yves Gagnon dans le secteur de Chaloupe, dans l’est de l’île, dans le territoire acquis il y a trois ans par SÉPAQ-Anticosti.

En entrevue à l’émission « Rendez-Vous Nature », celui qui a fait rapidement sa place et sa réputation d’excellence comme guide à la vue perçante, raconte son cheminement vers son rêve et son profond attachement pour Anticosti, une île qu’il a maintenant l’occasion de visiter régulièrement.

Il n’a que de bons mots pour les autres guides, pour leur coopération et pour leur désir d’informer le p’tit nouveau sur les bons « spots » de chasse, au profit de la clientèle de chasseurs, surtout pour un guide « volant », sur appel, qui connaît peu un territoire.

« Comme si je chassais »

« C’est comme si je chassais moi-même en guidant dans cette belle île, tout en profitant de cette chasse extraordinaire qu’est celle du chevreuil d’Anticosti ».

Lors de cet entretien, Yves Gagnon raconte une journée dans la vie d’un guide de chasse, un métier exigeant et très demandant physiquement.

Debout à 4 h, la journée est longue jusqu’à 19 h 30. Et plus tard selon les conditions et le rythme de récolte de ses chasseurs qui peut parfois se rendre jusqu’à la veille du départ, avec la mise en boîtes de la venaison.

« J’ai une grande facilité d’adaptation. J’ai deux souhaits. Celui que les chasseurs que je guide soient bien servis, satisfaits et heureux de leur séjour. Et que la qualité de la venaison pour que celle-ci soit d’excellente qualité », dit-il.

Avec ses nombreux défis quotidiens comme guide de chasse, qui exige aussi une excellente forme physique, Yves Gagnon se dit heureux et comblé de travailler sur Anticosti.

(Photo courtoisie SÉPAQ-Anticosti)

Pour lui, l’île demeure mythique et attractive, tant pour le visiteur que le chasseur. Un souhait, que tout chasseur ait le privilège de chasser, un jour, avec le guide Yves Gagnon.

Pour entendre cette entrevue, cliquez sur le lien ci-dessus.

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