Alina : vingtaine de personnes et entreprises intéressées

L’ouverture des soumissions dans le dossier de la faillite d’Alina de Rimouski a eu lieu comme prévu ce jeudi après-midi, mais il faudra attendre pour en connaître les résultats. Une vingtaine de personnes ou d’entreprises ont manifesté leur intérêt pour racheter les actifs de la coopérative.

Le syndic BDO ne peut divulguer les détails des soumissions pour le moment.

« Nous avons procédé à l’ouverture des soumissions en après-midi.  Cependant, nous devons attendre certaines autorisations des inspecteurs au dossier avant de vous aviser de la décision finale. Dès que nous aurons toutes les autorisations requises, nous vous aviserons », précise la vice-présidente et directrice principale chez BDO Solutions à l’endettement, Louise Gagnon.

Madame Gagnon présentera la vingtaine d’offres aux créanciers, dont les plus importants sont Desjardins et Investissement Québec.

Par lot ou en bloc

Les personnes ou entreprises intéressées pouvaient faire une offre par lot ou pour le bloc des trois lots.

Le premier bloc concerne le condominium commercial ou est situé l’épicerie, au 99 rue Saint-Germain Ouest.

Le deuxième contient notamment tous les équipements comme les chambres froides, les réfrigérateurs, les tables réfrigérées, le four à pizza, une cuisinière à six ronds, une caisse et des lecteurs optiques, de l’ameublement de bureau et de restaurant, des ordinateurs, ainsi qu’un coffre-fort.

Pour le troisième, il comporte tout l’inventaire d’épicerie sec, réfrigéré, congelé, les produits naturels, vitamines, suppléments, cosmétiques et boissons alcoolisées.

Comité actif pour une relance

Un comité de citoyens a démontré de l’intérêt pour relancer les activités de la coopérative.

Selon un des membres désirant conserver l’anonymat à qui Le Soir.ca a parlé la semaine dernière, le projet était toujours dans l’air, mais il n’y avait pas de nouveau à signaler.

Cumulant des dettes de 2,7 M$, dont 416 000 $ à ses fournisseurs, Alina a confirmé sa faillite, le 29 août dernier.

La baisse d’achalandage, le contexte économique difficile, la pandémie et le départ de la boulangerie Le Farinographe, qui louait une partie du local, ont été évoqués par le conseil d’administration pour expliquer les déboires financiers de la coopérative.