Coop Alina : un comité réfléchit à sa relance

À la suite de l’assemblée générale extraordinaire confirmant la faillite de la Coopérative Alina, une cinquante de personnes présentes à la réunion souhaitent réfléchir et analyser s’il est possible ou non de relancer ses opérations.

Sans confirmer des démarches formelles, ce comité étudiera certaines avenues lors d’une rencontre citoyenne prévue d’ici les deux prochaines semaines.

« Quelles formes pourraient prendre une reprise des activités ? Est-ce possible de diminuer les impacts de la fermeture sur les producteurs régionaux ? Une collecte pour leur venir en aide est possible ? Est-ce envisageable de poursuivre une offre alimentaire comme Alina au centre-ville de Rimouski ? Ce sont tous des questions légitimes que nous examinons en ce moment, mais nous sommes loin d’annoncer la réouverture de la coop », indique l’un des membres du comité, qui préfère ne pas être identifié pour le moment.

Des dettes de 2,7 M $

Cumulant des dettes de 2,7 M $, dont 416 000 $ à ses fournisseurs, la Coopérative Alina a confirmé sa faillite, le 29 août dernier, à la suite de sa fermeture survenue une semaine plus tôt au centre-ville de Rimouski.

Les 25 employés de la plus grande épicerie santé de l’Est-du-Québec, faisant partie des plus anciennes du genre au Québec, perdaient alors leurs emplois.

La baisse d’achalandage, le contexte économique difficile, la pandémie et le départ de la boulangerie Le Farinographe, qui louait une partie du local, ont été évoqués par le conseil d’administration pour expliquer les déboires financiers.

Après le déménagement du Farinographe en mai dernier dans l’ancienne SQDC sur la rue Saint-Germain Ouest, face à la Coop Alina, le nombre de transactions effectuées à l’épicerie a chuté de plus de 30 %.

Plusieurs options ont été envisagées pour sauver les actifs, mais aucune ne permettait de rembourser la totalité des dettes.