Océanic : Sansonnens s’impose en défensive
Au tour de Rimouski de visiter les Remparts au Centre VidéotronSans toujours jouer son meilleur hockey, l’Océanic accumule les points de classement depuis six semaines. Avec seulement trois revers en temps régulier (12-3-0-1) dans ses seize derniers matchs, l’équipe occupe maintenant le 3e rang de sa conférence et le 5e au classement général.
Elle va tenter de prolonger cette séquence en visitant les Remparts de Québec, vendredi soir, deux jours après avoir battu cette même formation par 3-2 à Rimouski.
Le travail de la brigade défensive n’est pas étranger aux succès de l’équipe. L’un de ceux qui apportent de la stabilité est certes Basile Sansonnens. Le grand arrière suisse de 6 pieds 2 pouces ne déteste pas le jeu robuste et s’impose principalement au plan défensif.
« Je pense que ça va plutôt bien. C’est différent de ce que j’ai connu. C’est plus intense et les patinoires sont plus petites. Je m’habitue au rythme des matchs. Je commence à m’y faire et je suis content », explique celui qui a joint l’Océanic en début de saison pour s’acclimater au hockey nord-américain. Il a été un choix de 7e ronde des Canucks de Vancouver au dernier repêchage de la LNH.
« On a eu des hauts et des bas. Maintenant, l’équipe est sur la bonne voie. On s’améliore à chaque match. Pour celui de demain à Québec, il faudra arriver là avec la même intensité qu’hier et gagner nos batailles », poursuit-il.
Sansonnens aimerait bien recevoir un téléphone de la Suisse en vue du prochain championnat mondial junior. « Les invitations ne sont pas encore sorties. On va savoir ça dans quelques semaines », dit-il.
Perrault : « Basile, c’est un cheval »
Joël Perrault aime bien l’apprentissage de sa recrue de 18 ans dont les responsabilités offensives sont plus limitées avec une récolte de deux passes en 16 parties.
« Il arrive en Amérique du Nord et n’avait jamais joué sur une glace comme la nôtre. Il est parti très fort avec un calendrier excessivement chargé en commençant par un camp avec son équipe en Suisse. Il est arrivé avec nous, est reparti pour Vancouver, il est revenu. Il a joué du très bon hockey depuis le début. On a vu dernièrement un peu de fatigue mentale dans sa prise de décision. »
« Pour moi, c’est tout à fait normal. Pour avoir joué en Suisse, à ce temps-ci de l’année, ils sont en break de l’équipe nationale. Ils sont habitués à des repos durant une saison. Pour nous, Basile, c’est un cheval qui peut jouer beaucoup de minutes. Il patine extrêmement bien et c’est de continuer à l’aider à apprendre la game en Amérique du Nord. Il s’en va dans la bonne direction », observe Perrault.
Coughlin de retour ?
À moins d’une surprise, il y aura du renfort à la ligne bleue en Luke Coughlin qui doit recevoir le feu vert des médecins après avoir raté les neuf dernières parties.
« Je m’attends à ce que Luke fasse un retour. Ça reste à confirmer après la pratique de ce matin. Il y a de bonnes chances. On s’enligne vers ça », explique l’entraineur-chef.
Dans le cas d’Anthony Gaudet blessé lors du premier match de la saison, lui aussi devrait être disponible demain. « On va regarder quand on va le rentrer. Peut-être dimanche, sinon mercredi prochain.
Perrault veut voir son club jouer dans la même identité que mercredi soir.
« Mais, avec plus d’opportunisme. On a eu beaucoup de chances de marquer et leur gardien a fait de très bons arrêts. C’est le genre de match dans lequel on aurait dû marquer beaucoup plus que trois buts. On aime une attaque qui est gérée à cinq joueurs et nos défenseurs commencent à prendre leur aise là-dedans. Quand on joue à cinq comme ça, on devient une équipe qui est difficile à battre », explique-t-il.
C’est Samuel St-Hilaire qui sera envoyé devant le filet.