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L'étincelle et le burnout

Aborder les conversations difficiles

La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-Stang

Quand on parle de burnout et de vie alignée avec nos valeurs, je remarque que c’est pratiquement impossible d’éviter le sujet des conversations difficiles.

Effectuer un changement sain implique généralement :

  • la mise en place de nouveaux standards interpersonnels;
  • une révision de nos engagements.

Dans les deux cas, une conversation doit avoir lieu, et elle est rarement tentante à prime abord. 

Certaines personnes nous diront qu’elles n’ont pas peur de ces conversations ou qu’elles n’en ont pas besoin parce qu’elles sont simples ou faciles à vivre.

Par contre, remarquons si elles ont tendance à éviter certaines personnes ou sujets de conversation, être passives agressives ou même refouler leurs émotions.

Remarquons aussi si cette personne, c’est nous-même. C’est bien plus facile de nier que de s’admettre qu’on a besoin de faire quelque chose de très intimidant. 

Si la conversation était facile, elle aurait déjà eu lieu.

Réaction potentielle de l’autre

La peur vient beaucoup de la réaction potentielle de l’autre. Si cela ne nous stressait pas, ce ne serait pas vraiment une conversation difficile.

Bien sur, certaines personnes sont plus chaleureuses que d’autres et les réactions peuvent varier. Ici s’ajoute la pression d’exprimer ce qu’on a à dire parfaitement, en restant fort.e.s et en ayant un plan pour tous les scénarios. 

Ce type de conversation nous confronte au rejet, à la peur, à la culpabilité et toutes sortes d’autres belles émotions présentes ou anticipées.

L’évitement et monter une façade de personne « tough » est beaucoup plus facile, mais franchement moins fructifiant… Si l’objectif est de développer des relations et un mode de vie nourrissants bien sûr.

Comment faire alors ?

Lâche prise de la livraison éloquente du message. Je t’invite à essayer la vulnérabilité via la prise de responsabilité, la clarté et le courage. Lis la chronique à cet effet ici.

Si te montrer vulnérable est un défi, si tu figes en interaction verbale ou si ton interlocuteur a tendance à vouloir répondre avant d’avoir bien écouté, utilise le moyen de communication qui te permettra de transmettre ta sincérité et ton message.

J’ai déjà eu de très belles expériences avec des lettres qui venaient du cœur.

Finalement, fais-le avec le soutien d’autres personnes qui te comprennent.

Écris-moi un courriel au [email protected] pour que je t’ajoute à la liste des toutes premières personnes qui recevront les informations de L’anti-résolution 2025.

C’est une cohorte de personnes bien occupées, qui se rencontrent aux deux semaines en mode hybride pour se recentrer, réaligner leurs engagements avec leurs valeurs et intégrer des temps blancs dans leur vie.

Es-tu prêt.e à te faire ce cadeau?

Résultat : le jeu en vaut la chandelle

Dans tous les cas, c’est extrêmement libérateur de savoir qu’on est capable de se tenir debout et exprimer ce dont on a besoin, simplement par amour-propre.

Peu importe comment le message est reçu, on a de l’information supplémentaire. Quitte à ce que ce soit la dernière tentative en vain dont on avait besoin pour enfin lâcher prise.

Quand la personne veut vraiment ton bien et/ou possède la maturité émotionnelle pour s’afficher vulnérablement à son tour, c’est 1000 KG qui tomberont de sur tes épaules.

La conversation difficile est l’un des éléments les plus importants dans la création d’une vie qui a du sens pour soi.

Elle permet de délimiter ce pour quoi on a de l’énergie, d’établir nos frontières et de créer de l’espace pour le ressourcement et les surprises.

Voici ton signe de m’écrire au [email protected] pour en savoir plus sur la cohorte de L’anti-résolution 2025.

Ton objectif se trouve peut-être juste de l’autre côté de la conversation que tu repousses depuis un long moment. 

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