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Économie

Martin D’Astous : 40 ans dans le couvre plancher

La relève se prépare
Déjà très engagé dans sa communauté, l’homme d’affaires Martin D’Astous veut perpétuer les valeurs d’entrepreneur et consolider ses engagements. (Photo courtoisie)

Le propriétaire de Beaulieu Décor, Martin D’Astous, commence à préparer sa relève, après une carrière de 40 ans dans le domaine du couvre-plancher.

« Je suis partie trouver mon frère à Baie-Comeau lorsque mon père a vendu la ferme. J’avais 17 ans. Ça fait 40 ans. J’ai encore la passion, mais je veux m’éloigner tranquillement de la gestion quotidienne de l’entreprise. J’aimerais rester comme un coach pour mes trois filles et graduellement leur laisser la gestion », indique le natif de la Matapédia.

La relève se prépare

« Ma fille Kristina est déjà actionnaire. D’ici l’an prochain, je veux mettre en place un organigramme pour commencer à préparer ma relève. L’acquisition de Tapis Turgeon vient boucler la boucle au plan organisationnel dans l’immédiat. En étant bon coach, je pourrai leur donner mon avis si d’autres opportunités se présentent.

En vieillissant, les opportunités arrivent beaucoup plus. Depuis cinq ans, beaucoup d’opportunités se sont présentées à moi. C’est souvent le cas quand tu commences à avoir un peu plus les moyens de tes ambitions. Mon but, ce n’est pas de faire de l’argent personnellement, mais de permettre à mon équipe de bien vivre. La pérennité, c’est le plus beau cadeau que je peux faire à mes entreprises », affirme-t-il.

L’objectif ultime de Martin D’Astous, c’est que ses entreprises continuent après son départ. « Je ne veux pas fermer et m’en aller avec l’argent dans mes poches. Je veux que ça continu. Créer de l’emploi, c’est ma fierté. C’est pourquoi chacune de nos entités a une direction générale. Il y a plusieurs dirigeants d’entreprises qui ne pensent pas à la relève ».

Du mentorat

Altruiste comme pas un et souhaitant redonner à sa communauté, Martin D’Astous a lancé sa Fondation il y a quelques années qu’il opère avec sa conjointe et ses trois filles. Il aimerait commencer à offrir du mentorat gratuit dans les prochaines années aux entrepreneurs qui en auraient le besoin et l’intérêt.

« Mon but, c’est de donner aux autres pour que les autres en profitent aussi ».

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