UQAR : 1,5 M$ pour la prévention des sinistres
Suivi environnemental de recharges de plage
Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, octroie 1,5 M$ à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) afin de soutenir la recherche scientifique et protéger la population du Québec face à l’érosion et à la submersion côtières.
Ces sommes serviront pour la phase deux d’un projet intitulé « Programme de suivi environnemental de recharges de plage dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. »
Le financement de 1,5 M$, échelonné de 2025-2026 à 2026-2027, provient des crédits budgétaires du ministère de la Sécurité publique. Il vise à évaluer les solutions d’adaptation liées à l’érosion et à la submersion côtières et à en faire le suivi.
Documenter les recharges de plage
Les recherches de l’UQAR permettront de documenter le comportement et l’évolution de la recharge de plage comme mesure de protection, de déterminer les conditions météo marines explicatives des changements morphosédimentaires de la plage qui ont été observés et de faire des constats sur les effets potentiels de ces changements sur la zone environnante.

Ces travaux s’effectueront sur les sites des Îles-de-la-Madeleine, de Percé, de Maria, de Sainte-Luce, de Sainte-Flavie, de Pointe-aux-Outardes, de Tadoussac et de L’Isle-aux-Coudres.
À l’écoute des enjeux du milieu
Le recteur de l’Université, François Deschênes, voit ce soutien financier comme une occasion de poursuivre le travail entamé par l’UQAR.
« L’UQAR, bien ancrée dans les régions maritimes du Québec, a toujours été à l’écoute des enjeux du milieu, comme en témoignent de nombreuses recherches réalisées en ses murs. Au fil du temps, elle a développé une expertise de pointe portant sur les aléas côtiers, en grande partie grâce à la Chaire de recherche en géoscience côtière. Forts du soutien financier annoncé, nous sommes fiers de pouvoir poursuivre sur cette lancée et de servir la collectivité en faisant bénéficier les régions du Québec touchées par les changements climatiques à la fois de cette expertise et des nouvelles connaissances qui seront développées. »
Approfondir le travail
Pascal Bernatchez, professeur à l’UQAR, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière et directeur du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières, abonde dans le même sens.
« Grâce à ce financement, le laboratoire pourra approfondir l’étude du comportement des recharges de plage et mesurer leur efficacité en tant que mesure de protection contre l’érosion et la submersion côtières. Cela fait déjà plusieurs années que nous collaborons étroitement avec le MSP dans le cadre de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski. »
Le professeur Bernatchez estime que le travaille, en synergie avec les communautés locales et les partenaires institutionnels, aide à approfondir les recherches sur les dynamiques côtières et à développer des solutions concrètes.
« Ce projet s’inscrit pleinement dans la mission de notre laboratoire, qui vise à renforcer la résilience de notre territoire face aux changements climatiques en cours. Son soutien contribuera également au maintien des engagements didactiques de notre établissement en formant la prochaine génération de chercheurs et de professionnels engagés dans la protection de nos milieux de vie. »