Actualités > Prolongement de la 20 : la relance des études réclamée
Actualités

Prolongement de la 20 : la relance des études réclamée

Marche pour le prolongement de l'autoroute 20
Des membres du groupe mobilisés samedi après-midi. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

La marche organisée par le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20, ce samedi 11 octobre en après-midi, aura rassemblé au centre-ville de Rimouski des citoyens et des élus qui réclament au gouvernement du Québec la relance des études pour l’autoroute 20.

La mobilisation s’est traduite par une marche aller-retour sur la Promenade de la mer, de l’avenue de la Cathédrale à la rue Julien-Réhel.

À la suite de la marche, la porte-parole du Comité pour le prolongement de l’autoroute 20, Blandine Michaud, a ouvert les prises de paroles en remerciant les personnes présentes.

« Cette mobilisation citoyenne nous rassemble autour d’un enjeu vital, qui est de compléter le tronçon de l’autoroute entre Trois-Pistoles et le Bic. Cela commence par la relance des études pour l’autoroute 20 », a-t-elle déclaré.

Blandine Michaud et Maïté Blanchette Vézina. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Madame Michaud a rappelé qu’une pétition venait d’être lancée par la députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, justement pour demander au gouvernement du Québec de faire du prolongement une priorité nationale.

Pour la sécurité des gens

De son côté, la députée a réitéré que le prolongement était une question de sécurité.

« Vous l’avez vu : depuis des années, les chiffres sont là, la circulation est en augmentation. Au-delà des chiffres, il y a des accidents et des familles endeuillées. L’enjeu de la sécurité et de la circulation au Bas-Saint-Laurent est primordial et transpartisan. C’est important de le dire et se mobiliser tout ensemble, peu importe notre allégeance politique, parce qu’il en va de la sécurité des gens et de la fluidité des déplacements », a mentionné madame Blanchette Vézina.

Elle a aussi soulevé le fait que la circulation va continuer d’augmenter.

« On a entendu qu’il y a eu des investissements majeurs dans l’éolien, ce qui veut dire que des composantes éoliennes vont circuler dans un tronçon qui n’est pas une autoroute, à côté de maisons et de résidences. Je sais qu’il y a des gens présents aujourd’hui qui voient cette circulation chaque jour. Ça n’ira qu’en augmentant, alors pour moi il est primordial qu’on finance les études. C’est ce qu’on avait dit qu’on ferait, c’est ce que je vous avais dit, citoyens de Rimouski, qu’on ferait, soit de mettre à jour les études. Malheureusement, par des choix électoralistes, le gouvernement a décidé d’aller mettre des fonds ailleurs. Le message qu’on envoie aujourd’hui au gouvernement est qu’il est important de prioriser l’Est-du-Québec aussi, parce que la sécurité des gens d’ici est importante. »

La présidente du Parti Québécois de la circonscription de Rimouski, Liette Dubé, et le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, qui était lui aussi présent à la marche, a d’abord salué l’engagement de la députée de Rimouski.

« C’est un dossier qui est régional qui nous touche tous. Cela fait 18 ans que j’emprunte chaque semaine cette route pour me rendre à l’Assemblée nationale, mais ce n’est pas de moi qu’on doit parler, c’est de nous tous, qui prenons cette route ou qui y habitent, en proximité. C’est aussi pour les membres de nos familles et pour les touristes qui empruntent cette route qu’on doit en parler. C’est un enjeu de sécurité, d’abord et avant tout et uniquement pour cette raison, ça vaut la peine de se mobiliser. »

Monsieur Bérubé a aussi mentionné qu’il était récemment de passage à Chicoutimi.

« Tout au long de la route, entre Québec et Chicoutimi, c’est une véritable autoroute. Il y a deux voies, de chaque côté et un terre-plein entre les deux. C’est ça une autoroute 20. Ce sont des investissements importants, mais la région s’est mobilisée. Elle a bien fait de le faire, ç’a été long, mais elle a obtenu son autoroute. La Beauce va avoir des investissements. L’Outaouais va avoir des investissements. Si on ne demande pas ces investissements et que l’on renonce, l’argent va aller ailleurs et j’apprends que c’est effectivement ce qui se produit », a rapporté le député en invitant la population a continuer sa mobilisation.

Facebook Twitter Reddit