Actualités > L’Onondaga désormais soulevé pour le préserver
Actualités

L’Onondaga désormais soulevé pour le préserver

Dernière étape effectuée pour permettre d'entretenir le navire à long terme
La dernière étape des travaux consistait à compléter le remblai pour permettre d’entretenir l’Onondaga à long terme. (Photo courtoisie)

Les travaux autour du sous-marin Onondaga ont été officiellement achevés, la semaine dernière, au Site historique maritime de la Pointe-au-Père. La dernière étape consistait à compléter le remblai pour permettre d’entretenir le navire à long terme.

Dans la dernière année, le projet de 5 M$ consistait à surélever le navire dans son emplacement actuel d’environ 3 mètres (9,7 pieds) à l’avant et de 4 mètres (13,8 pieds) en arrière.

Il repose sur des piliers de béton et du remblai a été effectué autour de ces structures.

Cette opération permettra de préserver le navire qui baignait dans l’eau salée du fleuve Saint-Laurent lors des marées depuis son ouverture au public, en 2009, à Rimouski.

Les visiteurs pourront dorénavant s’approcher du navire afin d’observer près les différentes composantes extérieures du navire, comme les hélices, le gouvernail et les hydroplanes pour développer davantage l’offre d’interprétation.

En charge du projet, Construction Béton 4 Saisons (CB4S) de Saint-Arsène a travaillé avec différentes équipes pour l’ensemble des travaux, soit Excavations de l’Est, Bédard Laroche, Multi-soudure et TR3E.

Les travaux de levage de l’Onondaga ont été réalisés dans les dernières semaines au Site historique maritime de la Pointe-au-Père. (Photo courtoisie)

« Pour l’empêcher de rouiller, il fallait mieux le protéger. C’est pourquoi on le sort de l’eau pour le déposer sur des piliers de béton. Il va rester à son emplacement actuel. On ne fait que le soulever. Le projet était dans nos cartons depuis plusieurs années. Nous étions freinés par le financement jusqu’à maintenant. Le Site historique amasse des fonds depuis plusieurs années pour ce projet (3,25 M$). Développement économique Canada et la Ville de Rimouski contribuent pour le reste », indiquait récemment sa directrice générale, Hélène Théberge, au collègue Alexandre D’Astous.

Fin de saison hâtive

Le début des travaux a entraîné une fin de saison hâtive pour les visites du sous-marin.

« On voulait quand même profiter d’une partie de la saison touristique. Nous avons fermé en août. Normalement, on ferme à la mi-octobre. Il fallait permettre aux entrepreneurs de travailler dans des conditions agréables », explique madame Théberge.

Facebook Twitter Reddit