Place Cooprix : préoccupations pour le futur projet immobilier

La Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette exprime ses préoccupations quant aux déclarations récentes du président et chef de la direction de la Société de développement montréalaise Angus, Christian Yaccarini, concernant le projet de développement immobilier sur le site de l’ancien centre commercial Cooprix.

Dans un article publié par ICI Radio-Canada Bas-Saint-Laurent, monsieur Yaccarini a évoqué la prétendue rareté de développeurs et de terrain disponibles pour des projets résidentiels à Rimouski.

La Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette estime que cette affirmation ne reflète pas la réalité du marché immobilier rimouskois.

« Rimouski compte plusieurs promoteurs immobiliers locaux qui ont démontré leur capacité à mener à bien des projets de développement avec succès. Ces professionnels possèdent l’expertise nécessaire. Diminuer ou omettre leur capacité de contribuer à l’avancement de notre ville est un pas de recul dans la lutte à la pénurie de logement, un enjeu qui requiert des efforts diversifiés et des actions concertées », indique la Chambre dans un communiqué.

Devant ces constats, la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette souhaite donner l’occasion à Christian Yaccarini de clarifier ses propos et de fournir des éclaircissements sur la base de ses déclarations.

Elle l’invite ouvertement à partager des informations concrètes justifiant ses affirmations concernant la supposée rareté de développeurs et de terrains à Rimouski.

500 unités locatives

Depuis plusieurs semaines, le Journal Le Soir.ca publie de nombreux reportages concernant ce projet du groupe Angus sur le site de l’ancien centre commercial Cooprix, à proximité du boulevard René-Lepage et possiblement de l’ancien garage municipal, près de l’Hôtel Rimouski.

Il prévoit la construction d’environ 500 unités locatives abordables dans cinq immeubles. La première phase, évaluée à 115 millions de dollars, pourrait commencer dès l’automne prochain.

Lundi dernier, une autre étape a été franchie alors que le conseil municipal a adopté son règlement de zonage afin d’autoriser l’usage d’habitation multiusage dans cette zone, auparavant réservée pour le commercial.

« Il n’y a pas eu d’opposition. Le changement de zonage est maintenant fait. Nous avons un projet en développement avec un promoteur de l’extérieur pour du multiunités. On parle d’un immeuble de quelques étages. La modification au zonage nous permettra de pouvoir aller de l’avant », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

La Société de développement Angus est, entre autres, à l’origine du lotissement de l’ancien site industriel des usines Angus, dans le quartier Rosemont, à Montréal, où les terrains avaient dû être décontaminés, comme ça doit être le cas pour ceux de Rimouski.

Avec l’aide d’Alexandre D’Astous