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Des éclaireurs en action pour le mieux-être des citoyens

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent s'associe à plusieurs partenaires
La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

Au cours des derniers mois, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a travaillé conjointement avec plusieurs partenaires (organismes communautaires, milieu scolaire, municipalités, MRC, etc.) à la mise sur pied d’un réseau d’éclaireurs présents sur les huit MRC du territoire.

L’agent de relation humaine au CISSS et responsable de la formation des éclaireurs pour les MRC de Rimouski-Neigette, la Mitis, Matapédia et la Matanie, David Caissy, explique que le programme est né à la suite de la tragédie du Lac-Mégantic en 2013.

Il a été élargi à l’ensemble de la province lors de la pandémie de la COVID-19 afin de mieux répondre aux besoins des personnes affectées par des événements ayant des répercussions psychosociales.

« La pandémie a encore des répercussions. La détresse est présente chez plusieurs personnes qui font de l’écoanxiété ou qui s’inquiètent pour la guerre qui frappe plus l’imaginaire qu’avant. Le ministère a donc décidé de maintenir la structure en place et d’avoir des éclaireurs dans toutes les municipalités qui pourront guider les personnes qui en ont besoin vers une ressource appropriée, que ce soit La Débrouille, C-ta-C ou le CISSS », précise monsieur Caissy, qui a formé 500 éclaireurs en un an et demi dans ces quatre MRC.

David Caissy indique que les répercussions d’une tragédie comme Lac-Mégantic, l’incendie de la Résidence du Havre de L’Isle-Verte ou l’attaque au camion-bélier d’Amqui ne sont pas immédiates.

« Cela peut prendre des mois ou même des années avant de ressurgir. Il y a plusieurs vagues de contrecoups. La première survient quatre à huit semaines après. Ensuite, ça dépend des facteurs externes qui peuvent ramener l’angoisse ».

Traverser les périodes troubles

Les éclaireurs sont des bénévoles qui s’impliquent afin de contribuer au mieux-être de leurs concitoyens.

« Ils sont là pour aider à traverser des périodes troubles et pour favoriser la résilience de nos communautés. Leur rôle est de reconnaître les personnes présentant des signes de détresse, d’établir le contact avec elles, de les soutenir et, lorsque nécessaire, de les diriger vers des ressources d’aide appropriées », poursuit le formateur.

(Photo Freepik)

Le réseau d’éclaireurs du Bas-Saint-Laurent est plus que jamais en action pour favoriser la santé mentale positive dans chaque MRC de la région.

Ceux qui l’animent sont entièrement dédiés à renforcer la résilience communautaire et le tissu social ainsi qu’à faire la promotion du mieux-être et de l’entraide sur tout le territoire bas-laurentien.

Des activités de promotion du mieux-être

Plusieurs activités ont été présentées au cours des derniers mois pour faire la promotion du mieux-être et du rôle des éclaireurs.

Parmi elles, la tenue de conférences en lien avec la santé mentale et l’organisation d’ateliers intergénérationnels et d’activités de promotion des ressources existantes dans le milieu.

Au total, plus de 300 activités ont ainsi été réalisées grâce à une centaine de partenaires et au-delà de 600 personnes investies dans le rétablissement communautaire.

David Caissy souligne que l’objectif ultime est que l’aide aux personnes ayant des problèmes de santé mentale devienne un automatisme comme le RCR pour quelqu’un ayant un malaise cardiaque.

(Photo Unpslash photos)

« C’est entré dans l’imaginaire collectif de prendre soin des autres au plan physique, mais ce l’est pas mal moins au plan psychologique. Si on voit que quelqu’un ne va pas bien, on doit pouvoir lui dire d’appeler le 811, option 2 ou d’aller consulter des spécialistes ».

Le formateur entend offrir des suites à sa formation afin de garder le tout vivant.

Remerciement de la population

L’autre volet du programme, c’est de dire merci à la population.

« Nous avons participé au Rendez-vous de l’action bénévole parce que le bénévolat est en lien avec la santé mentale. Le bénévole fait du bien à l’autre, mais il s’en fait à lui aussi parce que c’est gratifiant d’aides les autres ».

Parmi les activités présentées, il y a eu une conférence de Mathieu Gratton à Causapscal et une participation à la Fête des générations de Mont-Joli.

Pour en savoir encore plus ce sur le programme ou pour faire part de son intérêt à devenir éclaireur, visitez le  www.cisss-bsl.gouv.qc.ca/éclaireurs.

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