Chroniques > Chasse et pêche > Jessica peut maintenant admirer son « buck » trophée naturalisé
Chasse et pêche

Jessica peut maintenant admirer son « buck » trophée naturalisé

Jessica Lepage pose fièrement, avec raison, peu après la récolte de ce « buck » au panache impressionnant. Sa photo projette une magnifique image de la chasse. (Photo Jessica Lepage Facebook)

Jessica Lepage, de Mont-Lebel, qui a récolté un magnifique cerf mâle la saison dernière, peut maintenant admirer son trophée au quotidien, à domicile, et se remémorer sa chasse exceptionnelle de 2023 qu’elle a vécue sur la Zec Bas-Saint-Laurent.

Plusieurs amateurs ont pu apprécier le magnifique « buck » dont la tête naturalisée a été exposée temporairement à l’intérieur de la boutique spécialisée Mont-Lebel Chasse-Pêche.

« Pour des raisons d’exigüité des lieux; les murs sont déjà bien remplis et avec le panache, ça prend une certaine hauteur, et aussi pour la protéger des touchers, je l’ai changée de place après une semaine », précise Jessica.

Celle-ci se dit : « Bien contente », du travail du tanneur-taxidermiste reconnu, Marc Szymanski, de la Tannerie-Taxidermie BSL, à Saint-Narcisse-de-Rimouski, et de sa rapidité d’exécution.

D’ailleurs, actuellement, Marc complète la naturalisation d’une quarantaine de têtes de cervidés; dont la tête d’un orignal au panache immense, précédées avant les Fêtes et après, de quelque 50 crânes blanchis, notamment.

Mesureur officiel

Ce « buck » typique parfait de huit pointes, lesquelles varient d’un à 12 pouces, et large de 20 4/8 pouces, vient d’être évalué selon les règles officielles « Boone & Crockett », par le mesureur accrédité de Trophée-Québec, Martin Demers.

Ce dernier accorde un « score » brut de 114 7/8 brut, pour un pointage net de 111 1/8.

Rappelons que Jessica a prélevé son mâle mature le 15 novembre 2023, sur la Zec Bas-Saint-Laurent, Zone 2.

« Pour moi, c’était un chevreuil comme un autre. Mais avec tous les commentaires reçus, je me rends compte qu’il est vraiment différent », avait commenté Jessica, peu après sa récolte.

Après avoir exposé son cerf mâle naturalisé pendant une semaine à la boutique spécialisée Mont-Lebel Chasse-Pêche, Jessica a rapporté son trophée en sécurité, plus près d’elle, à la maison. (Photo courtoisie Steven Cimon)

Encore aujourd’hui, elle entend parler régulièrement de sa chasse.

« Mon premier chevreuil était un « spike ». La barre est haute pour dépasser mon « buck », commente celle qui a commencé à explorer son territoire pour la prochaine saison, davantage motivée par la récolte de son cerf trophée.

Fière avec raison

« C’est une chasseuse très fière de sa récolte, et avec raison. Je suis très heureux de constater que les femmes prennent leur place à la chasse, et en plus, Jessica nous démontre qu’elles récoltent des chevreuils imposants. Et aussi comment faire une très belle photo », avait commenté André Beaudry, mesureur officiel « Boone & Crockett », et cofondateur de Trophée-Québec. Son expertise aussi reconnue aux États-Unis par le « National Big Buck Club », notamment.

La Zec Bas-Saint-Laurent a enregistré une récolte de cerfs à la hausse lors de la saison 2023. Le « buck » de Jessica Lepage confirme que la population de chevreuils de la zec est constituée d’imposants géniteurs capables d’assurer la pérennité de l’espèce sur ce territoire.

Et avec un dernier hiver doux, combiné a un printemps hâtif, c’est certain que le cheptel cerf de la ZEC-BSL va poursuivre sa croissance. L’an dernier, sur la même zec, la récolte des cervidés mâles a doublé par rapport à 2022.

Le trophée naturalisé par Marc Szymanski, de la Tannerie-Taxidermie BSL nécessitait une certaine hauteur pour l’exposer à sa pleine valeur. (Photo Courtoisie Steven Cimon)

Les 130 chasseurs de 2023 ont prélevé 36 chevreuils, pour un même nombre de chasseurs qu’en 2022. Le prélèvement a révélé plusieurs cerfs mâles de huit pointes et plus.

« Les chasseurs ont observé des chevreuils un peu partout sur le territoire », devait préciser le directeur général, Peter Camden.

Récolte à la hausse

Chez la Zec Owen voisine, qui borne aussi avec la réserve faunique de Rimouski, où la chasse de cerf est interdite depuis bientôt 10 ans, la récolte a aussi été hausse en 2023 avec 56 cerfs prélevés, dont quatre femelles, pour 260 chasseurs.

En 2022, les statistiques étaient inférieures avec 42 mâles, pour 212 chasseurs.

La hausse du cheptel chevreuil au Sud de Rimouski, comme ailleurs au Québec, devrait se mesurer encore lors de la prochaine saison avec le dernier hiver clément, et un printemps hâtif enfin favorables aux cervidés.

Facebook Twitter Reddit