« Maison brune » : édifice de 11 logements prévu sur le site
Lors de sa démolition, le projet était orienté pour deux unités en locationLe conseil municipal de Rimouski a pris connaissance de deux demandes déposées par des promoteurs immobiliers pour la réalisation de projets de construction totalisant 23 logements sur le terrain de l’ancienne « maison brune », sur l’avenue de la Cathédrale et sur un autre du boulevard Sainte-Anne, dans le district de Pointe-au-Père.
Un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) est un outil de règlementation qui vise à permettre, sous certaines conditions, qu’un projet soit réalisé malgré le fait qu’il déroge à un ou plusieurs règlements d’urbanisme de la municipalité.
La première demande touche le site de l’ancienne « maison brune », située au 304 avenue de la Cathédrale, effectuée par les Immeubles Beaulieu-Collin pour un bâtiment de 11 unités de logement.
« Lors de la démolition de la « maison brune », on souhaitait une construction de deux unités. Le projet qui nous est présenté compte 11 unités, ce qui est intéressant », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.
Propriété à ce moment des Immeubles Vianney Ouellet & Fils, la « maison brune » avait été démolie, en juillet 2023, après une saga qui perdurait depuis deux ans avec les cinq locataires.
Ses résidents s’étaient alors formellement opposés à cette décision lors de différentes activités publiques en prétextant son caractère patrimonial.
Les élus rimouskois ont finalement permis la démolition à la suite d’une consultation publique.
Côté nord du boulevard Saint-Anne
L’autre projet se situe du côté nord du boulevard Saint-Anne. À sa tête, le groupe Bérubé-Francis veut ériger deux unités de six logements chacune, pour un total de 12 unités.
« Elles seraient construites sur un terrain vague. Le processus est enclenché. Le conseil va se pencher sur la demande de PPCMOI à une prochaine rencontre », indique monsieur Caron.
Globalement, la Ville devrait émettre des permis pour plus de 500 unités en 2024.
« C’est 10 fois plus que ce que nous avions en moyenne les années précédentes. C’est un gros effort. Présentement, en proportion de population, nous avons un rythme de croissance qui se compare à Mirabel, selon les chiffres de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ). Notre taux de croissance n’a rien à envier aux autres villes québécoises », souligne Guy Caron.