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Mourir, mais pas trop

La journaliste, éditorialiste et autrice Agnès Gruda (Photo courtoisie Les Éditions du Boréal)

Dans le livre « Mourir, mais pas trop », Agnès Gruda propose une bonne douzaine de nouvelles crédibles et bien ficelées qui mettent en situation des personnages qui ont à vivre une mort, un deuil, une désolation. 

Mais frôler la mort n’est pas nécessairement triste et catastrophique. Ça peut être une occasion de repartir sur un bon pied, de rebondir, d’ouvrir l’horizon… 

Agnès Gruda a travaillé 36 ans au journal La Presse, comme journaliste, éditorialiste et correspondante à l’étranger. Elle est aussi l’auteure d’un autre livre de nouvelles, « Onze petites trahisons ».

Les histoires évoquées dans « Mourir ,mais pas trop » sont variées : 

  • une femme prise dans les griffes d’une équipe de terroristes dans un hôtel;
  • une rencontre avec une flamme d’adolescence qui a bien changé;
  • un rendez-vous surprenant avec une notaire pour préparer un testament;
  • la fécondation par une mère porteuse en Inde;
  • la réflexion d’un enfant qui doit partir vivre dans un autre pays;
  • un neveu intransigeant pour sa vieille tante;
  • une jogueuse qui perd ses clés;
  • un homme si parfait en apparence désormais atteint d’alzheimer;
  • le sort grinçant d’un vieux piano;
  • les tribulations d’une famille iranienne immigrante;
  • un enseignant qui relance sa carrière chez les Inuits; etc. 

Oui. La mort rôde partout dans la vie. Elle est souvent imprévisible, étonnante, insatiable. Mais on peut aussi s’en accommoder ou lui faire des grimaces…

« Mourir, mais pas trop », d’Agnès Gruda, Boréal, 264 pages, 2016.

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