Coupure de 34 M$: Fini les photocopies couleur au CISSS
Gilles Turmel, précise qu’il s'agit simplement de bonnes pratiquesLe Centre de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent doit prendre différentes mesures de rationalisation afin de couper 34 M $ dans son budget d’opération d’ici le 31 mars 2025. L’une des mesures mises en place est de restreindre l’impression en couleur.
Dans une note de service, le CISSS précise que la réduction des coûts d’impression figure parmi les objectifs de restrictions ciblés. L’organisme souligne que 14,6 % des 21 millions de pages imprimées lors de la dernière année ont nécessité de la couleur.
Puisqu’une copie couleur coûte quatre fois plus cher, la direction de CISSS demande à ses employés de cesser cette pratique.
Si l’impression en couleur est jugée essentielle, l’employé doit en faire la demande à son gestionnaire avant de procéder.
Des bonnes pratiques
Le conseiller aux communications du CISSS, Gilles Turmel, précise qu’il s’agit simplement de bonnes pratiques qui visent à gérer les fonds publics de façon responsable.
« Quand une photocopie couleur n’est pas nécessaire, on demande de s’en abstenir. Tout comme on demande, par exemple, de limiter la consommation de papier ou de limiter les déplacements en voiture lorsque possible. Et en plus, ce sont des approches écoresponsables », déclare-t-il.
34 M $ à couper
Dans une note de service transmise à tout le personnel et à tous les gestionnaires de l’organisation le 18 novembre dernier, le président-directeur général du CISSS Jean-Christophe Carvalho confirmait que son organisation devait récupérer 34 M$.
Initialement, le CISSS devait seulement assumer un manque à gagner de 8 M$ puisque le ministère de la Santé devait couvrir les coûts de la main-d’œuvre indépendante se chiffrant à 30 M$.
« Dans notre cas, la cibler est de récupérer 90% de notre déficit anticipé, soit 34 M$. Considérant le nouvel objectif du ministère, nous allons devoir accélérer la cadence afin d’identifier des moyens pour réduire le recours à la main-d’oeuvre indépendante. Il s’agit d’un défi important dans le contexte où l’on doit maintenir les services aux usagers. Nous évaluons la situation avec la plus grande minutie », mentionnait monsieur Carvalho.